ABIDJAN - Le parti de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a réclamé jeudi la démission du ministre de l`Intérieur après la bousculade qui a fait 63 morts à Abidjan durant la nuit du Nouvel An, jugeant que les "précautions sécuritaires nécessaires" n`avaient pas été prises.
Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (FPI) "demande avec insistance" la démission du ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko "en attendant les résultats de l`enquête promise par le chef de l`Etat" Alassane Ouattara.
Le gouvernement, "en appelant des milliers de jeunes Ivoiriens à une manifestation nocturne de cette envergure, n`a pas pris les précautions sécuritaires nécessaires pour éviter une telle tragédie nationale", a accusé le FPI.
Se disant "choqué" par le drame, le parti de M. Gbagbo a "exhorté" le pouvoir "à sortir de l`amateurisme et de la forfanterie pour assurer la sécurité des Ivoiriens".
Selon le dernier bilan officiel, 63 personnes, dont de nombreux jeunes, ont
été tuées et 48 blessées lors d`une bousculade survenue quand une foule
immense de spectateurs quittait le quartier administratif du Plateau (centre
d`Abidjan), après avoir assisté aux feux d`artifice de la Saint-Sylvestre.
Le gouvernement a promis mercredi que l`enquête sur la bousculade serait bouclée avant la fin de la semaine.
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a réfuté mercredi sur Radio France Internationale (RFI) tout manquement en matière de sécurité et, interrogé sur d`éventuelles sanctions, a jugé que l`urgence pour les Ivoiriens était plutôt de "se serrer les coudes" dans l`épreuve.
Dans son édition de jeudi, le quotidien d`Etat Fraternité-Matin a souhaité que les investigations aillent jusqu`au bout, alors que par le passé les enquêtes sur des drames de ce genre ont abouti à des "impasses".
Il faut "sortir des conclusions hâtives" et "dépolitiser ce drame", a plaidé de son côté La Patriote, journal très proche du pouvoir, alors que la presse pro-Gbagbo a appelé à des sanctions dès le lendemain de l`accident.
M. Gbagbo est détenu depuis novembre 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (FPI) "demande avec insistance" la démission du ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko "en attendant les résultats de l`enquête promise par le chef de l`Etat" Alassane Ouattara.
Le gouvernement, "en appelant des milliers de jeunes Ivoiriens à une manifestation nocturne de cette envergure, n`a pas pris les précautions sécuritaires nécessaires pour éviter une telle tragédie nationale", a accusé le FPI.
Se disant "choqué" par le drame, le parti de M. Gbagbo a "exhorté" le pouvoir "à sortir de l`amateurisme et de la forfanterie pour assurer la sécurité des Ivoiriens".
Selon le dernier bilan officiel, 63 personnes, dont de nombreux jeunes, ont
été tuées et 48 blessées lors d`une bousculade survenue quand une foule
immense de spectateurs quittait le quartier administratif du Plateau (centre
d`Abidjan), après avoir assisté aux feux d`artifice de la Saint-Sylvestre.
Le gouvernement a promis mercredi que l`enquête sur la bousculade serait bouclée avant la fin de la semaine.
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a réfuté mercredi sur Radio France Internationale (RFI) tout manquement en matière de sécurité et, interrogé sur d`éventuelles sanctions, a jugé que l`urgence pour les Ivoiriens était plutôt de "se serrer les coudes" dans l`épreuve.
Dans son édition de jeudi, le quotidien d`Etat Fraternité-Matin a souhaité que les investigations aillent jusqu`au bout, alors que par le passé les enquêtes sur des drames de ce genre ont abouti à des "impasses".
Il faut "sortir des conclusions hâtives" et "dépolitiser ce drame", a plaidé de son côté La Patriote, journal très proche du pouvoir, alors que la presse pro-Gbagbo a appelé à des sanctions dès le lendemain de l`accident.
M. Gbagbo est détenu depuis novembre 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.