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Société Publié le vendredi 4 janvier 2013 | Le Mandat

Réclamant la démission du ministre de l’Intérieur : Hamed Bakayoko trouble-t-il le sommeil du FPI ? / Les refondateurs affichent une peur bleue

© Le Mandat Par DR
Bousculade meurtière du Plateau: le Président de la République, SEM Alassane Ouattara sur les lieux du drame et aux côtés des victimes, au CHU
Mardi 1er janvier 2013. Abidjan. Suite à la bousculade meurtière qui a causé une soixantaine de morts et 200 blessés à l`issue des feux d`artifices du Nouvel an, le Président de la République, SEM Alassane Ouattara et son épouse se sont rendus sur les lieux du drame et aux côtés des victimes, au CHU
Après le drame qui vient de secouer le pays, les refondateurs ont profité de la situation pour entonner une nouvelle chanson qu’ils avaient peur de chanter.

Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Pourvu que le Front populaire ivoirien (FPI) arrive au pouvoir. Suite à la bousculade qui a endeuillé la Côte d’Ivoire entière, avec le décès brutal d’une soixantaine de personnes dans la nuit du 31 décembre 2012 au 1er janvier 2013, les Ivoiriens dans leur grande majorité sont dans la consternation. Si pour l’heure, tous les regards sont tournés vers les autorités en attendant d’élucider les causes qui ont bien pu provoquer cette « tragédie nationale », et d’en tirer les conséquences, le FPI conduit par Miaka Ouréto n’est pas resté de marbre. Dans un communiqué publié sur la toile, hier, jeudi 3 janvier 2013, le porte-voix des « Bleus » a adressé un message de compassion à l’endroit de toutes les victimes du drame. « En ces moments de réelles souffrances partagées et au nom de tous les militantes et militants du parti, la Direction du Front Populaire Ivoirien : s’incline respectueusement sur la mémoire des disparus ; adresse ses sincères condoléances attristées aux familles endeuillées ; souhaite un prompt rétablissement aux blessés », a indiqué en substance Kodjo Richard, Secrétaire général du FPI. Comme il fallait s’y attendre, l’homme ne sait pas arrêter en si bon chemin. Le porte-parole du parti créé par l’ex-Président Laurent Gbagbo a trouvé le prétexte pour exiger le départ de leur ‘’bourreau’’. Puisque, selon lui, « la Direction du FPI note avec tristesse que le gouvernement de la République, en appelant des milliers de jeunes ivoiriens à une manifestation nocturne de cette envergure, n’a pas pris les précautions sécuritaires nécessaires pour éviter une telle tragédie nationale ». Et donc, « profondément choquée par la perte brutale et injustifiée de plus de soixante de ses jeunes concitoyens, demande avec insistance la démission du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, M. Hamed Bakayoko, en attendant les résultats de l’enquête promise par le Chef de l’Etat ; exhorte les tenants actuels du pouvoir d’Etat à sortir de l’amateurisme et de la forfanterie pour assurer la sécurité des Ivoiriens à défaut de leur apporter la tranquillité à laquelle ils ont légitimement droit », a appuyé Kodjo Richard. Mais, ceux qui ont encore la mémoire fraîche savent que lorsqu’il y a eu les 19 morts et les 132 blessés du stade Félix Houphouët-Boigny le dimanche 29 mars 2009, à l’occasion du match Côte d'Ivoire - Malawi, comptant pour les éliminatoires combinées CAN - mondial 2010, sous le magistère du Président Laurent Gbagbo, aucun ministre n’a démissionné encore moins le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) d’alors. D’ailleurs, ces enquêtes diligentées par les ex-tenants du pouvoir n’ont jamais donné de résultats. Et pourtant, ce bout de phrase du Président de la FIF, Jacques Anouma en dit long sur les intrigues qui ont eu cours le jour de cet autre drame. « Un match où tout le monde était prévenu que c’est à guichet fermé, on ne peut pas comprendre ce qui s’est passé », avait-il répondu. Si le FPI n’a pas une mémoire courte, en réclamant le départ du ministre Hamed Bakayoko, que recherche-t-il réellement ? Le 1er flic est-il un frein à l’épanouissement des refondateurs, sous le régime Ouattara? Sinon ce parti voudrait-il annoncer son entrée au gouvernement ? Surtout que, depuis quelques jours, les pontes de la refondation ont dit leur participation au jeu politique, si possible aux élections locales à venir. En clair, la requête du FPI est mal fondée. Les « Bleus » doivent vite ranger leur copie.

FOFANA BABA IDRISS
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