Le charognard, c’est l’animal qui se nourrit de charogne. La charogne, c’est le corps d’un être vivant en putréfaction. Le FPI se comporte en ce moment en véritable charognard. En voyant, l’autre jour, les corps sans vie de nombreux Ivoiriens, suite à la bousculade survenue après les feux d’artifice, il s’est léché les babines et veut à présent «sauter sur ses proies». A l’opposé, le gouvernement ivoirien, le peuple de Côte d’Ivoire, lui, s’apprête à inhumer, dans la dignité, ses 63 fils et filles disparus dans cette tragédie.
Choc d’intérêt donc entre deux catégories de personnes. Ceux qui veulent, comme des humains, enterrer leurs semblables, qui ont perdu la vie et d’autres, comme de véritables fauves, qui veulent s’en nourrir.
Depuis quelques jours donc, le FPI est tout feu, tout flamme. Alors que la douleur de cette tragédie est encore vivace dans le cœur des Ivoiriens, Miaka Ouréto et ses amis ont décidé d’en tirer le meilleur parti, politiquement s’entend. Les voilà donc dans une ruade verbale anti-gouvernement, tirant à hue et à dia sur l’équipe de Kablan Duncan qu’il accuse de légèreté, alors que l’enquête diligentée par le chef de l’Etat en personne n’a même pas encore donné ses conclusions, qui le seront de toute façon dans les heures qui suivent, selon le vœu du Président de la République. Ils demandent même déjà qu’un ministre démissionne ! Ils croient avoir trouvé dans cette tragédie, une sorte de rampe de lancement d’un parti rendu moribond par sa chute du pouvoir et l’arrestation de son chef pour crime contre l’humanité. On aura beau chercher dans leurs yeux quelques larmes de compassion, rien de ce côté-là n’est perceptible. Ce qu’on voit en revanche sur leurs visages, c’est ce rictus de haine bileuse contre le pouvoir en place et celui qui en tient les rênes.
Le bon sens, dans ce genre de drames, aurait voulu que l’ancien parti au pouvoir, pour une fois, taise sa haine bileuse, pour compatir avec les familles endeuillées. Mais que non ! Avant même que les enquêtes ne soient bouclées, Miaka Oureto et ses camarades chargent les organisateurs et réclament la démission du ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko. Le FPI dans son communiqué, "demande avec insistance" la démission du ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko "en attendant les résultats de l`enquête promise par le chef de l`Etat" Alassane Ouattara. Pour le parti de Laurent Gbagbo, le bouc émissaire est tout trouvé. Au moment où les trois jours de deuil national appelle au recueillement et à l’union sacrée, ceux qui ont dirigé la Côte d’Ivoire de manière calamiteuse pendant plus de dix ans, décident de faire un marchandage macabre sur les dépouilles encore chaudes des malheureux de la Saint Sylvestre. Comme le dit le sage : « Le molosse ne se départit jamais de sa déhontée manière de s’asseoir ». Malheureusement, c’est le cas du FPI. Là où les valeurs humaines conseillent qu’en pareilles circonstances, il faut d’abord chercher à enterrer dans la dignité ceux qui ont perdu la vie dans cette tragédie, le FPI ne pense qu’à voir comment en tirer des dividendes politiques. Faut-il s’en étonner ? Pas du tout. Car les frontistes ont toujours montré aux Ivoiriens que la vie humaine n’a aucune valeur à leurs yeux. Pour le FPI, tout prétexte est bon pour faire de la politique politicienne. Durant les dix ans passés à la tête du pays, le parti de Laurent Gbagbo a passé tout son temps à mépriser la vie humaine. On se souvient encore que ce parti, en 2006, n’a pas hésité un seul instant à faire venir en Côte d’Ivoire une cargaison de déchets toxiques refusée dans plusieurs pays pour venir empoisonner les Ivoiriens. Laurent Gbagbo, à l’époque, est allé jusqu’à réintégrer les responsables de cette catastrophe loin d’être naturelle. Après que la commission d’enquête dirigée par la juge Fatou Diakité ait reconnu ces derniers comme les vrais commanditaires de ce scandale. En 2009, une bousculade au stade Félix Houphouët-Boigny a causé la mort de plus de 20 personnes dans des circonstances quasi-similaires que celles du drame des feux d’artifice du Réveillon. A l’époque, la tête d’aucun ministre n’a été réclamée. On s’est contenté de sanctionner celui qui était responsable de la vente des billets. Pendant dix ans, les Ivoiriens ont souffert le martyre. Car tout au long du règne du FPI, de nombreuses personnes ont perdu la vie sans que cela n’émeuve ceux qui s’agitent aujourd’hui. En ce qui concerne les scandales politico-financiers dans la filière café-cacao n’en parlons même pas. Que dire du scandale du concours de l’école de police où feu le ministre Désiré Tagro au lieu d’être démis par Laurent Gbagbo après les révélations troublantes du quatrième vice-président du FPI, Mamadou Koulibaly, a été plutôt totalement blanchi par comité central de son parti. Sous le règne du FPI, ce n’est pas un seul ministre qui devait rendre le tablier. C’est tous les ministres FPI y compris les cadres de ce parti. Car chacun d’eux, à son niveau, a contribué à la descente aux enfers de la Côte d’Ivoire. Le pillage systématique des ressources nationales et des deniers publics était la chose la chose la mieux partagée. Les audits diligentés après la crise postélectorale sont encore là pour montrer l’ampleur du désastre. Alors, qu’on arrête de verser des larmes de crocodiles et chercher à diviser au moment où la Nation entière tente de se retrouver autour des martyrs du 1er janvier. La Côte d’Ivoire qui a déjà trop souffert, n’en a pas besoin.
Jean-Claude Coulibaly
Choc d’intérêt donc entre deux catégories de personnes. Ceux qui veulent, comme des humains, enterrer leurs semblables, qui ont perdu la vie et d’autres, comme de véritables fauves, qui veulent s’en nourrir.
Depuis quelques jours donc, le FPI est tout feu, tout flamme. Alors que la douleur de cette tragédie est encore vivace dans le cœur des Ivoiriens, Miaka Ouréto et ses amis ont décidé d’en tirer le meilleur parti, politiquement s’entend. Les voilà donc dans une ruade verbale anti-gouvernement, tirant à hue et à dia sur l’équipe de Kablan Duncan qu’il accuse de légèreté, alors que l’enquête diligentée par le chef de l’Etat en personne n’a même pas encore donné ses conclusions, qui le seront de toute façon dans les heures qui suivent, selon le vœu du Président de la République. Ils demandent même déjà qu’un ministre démissionne ! Ils croient avoir trouvé dans cette tragédie, une sorte de rampe de lancement d’un parti rendu moribond par sa chute du pouvoir et l’arrestation de son chef pour crime contre l’humanité. On aura beau chercher dans leurs yeux quelques larmes de compassion, rien de ce côté-là n’est perceptible. Ce qu’on voit en revanche sur leurs visages, c’est ce rictus de haine bileuse contre le pouvoir en place et celui qui en tient les rênes.
Le bon sens, dans ce genre de drames, aurait voulu que l’ancien parti au pouvoir, pour une fois, taise sa haine bileuse, pour compatir avec les familles endeuillées. Mais que non ! Avant même que les enquêtes ne soient bouclées, Miaka Oureto et ses camarades chargent les organisateurs et réclament la démission du ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko. Le FPI dans son communiqué, "demande avec insistance" la démission du ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko "en attendant les résultats de l`enquête promise par le chef de l`Etat" Alassane Ouattara. Pour le parti de Laurent Gbagbo, le bouc émissaire est tout trouvé. Au moment où les trois jours de deuil national appelle au recueillement et à l’union sacrée, ceux qui ont dirigé la Côte d’Ivoire de manière calamiteuse pendant plus de dix ans, décident de faire un marchandage macabre sur les dépouilles encore chaudes des malheureux de la Saint Sylvestre. Comme le dit le sage : « Le molosse ne se départit jamais de sa déhontée manière de s’asseoir ». Malheureusement, c’est le cas du FPI. Là où les valeurs humaines conseillent qu’en pareilles circonstances, il faut d’abord chercher à enterrer dans la dignité ceux qui ont perdu la vie dans cette tragédie, le FPI ne pense qu’à voir comment en tirer des dividendes politiques. Faut-il s’en étonner ? Pas du tout. Car les frontistes ont toujours montré aux Ivoiriens que la vie humaine n’a aucune valeur à leurs yeux. Pour le FPI, tout prétexte est bon pour faire de la politique politicienne. Durant les dix ans passés à la tête du pays, le parti de Laurent Gbagbo a passé tout son temps à mépriser la vie humaine. On se souvient encore que ce parti, en 2006, n’a pas hésité un seul instant à faire venir en Côte d’Ivoire une cargaison de déchets toxiques refusée dans plusieurs pays pour venir empoisonner les Ivoiriens. Laurent Gbagbo, à l’époque, est allé jusqu’à réintégrer les responsables de cette catastrophe loin d’être naturelle. Après que la commission d’enquête dirigée par la juge Fatou Diakité ait reconnu ces derniers comme les vrais commanditaires de ce scandale. En 2009, une bousculade au stade Félix Houphouët-Boigny a causé la mort de plus de 20 personnes dans des circonstances quasi-similaires que celles du drame des feux d’artifice du Réveillon. A l’époque, la tête d’aucun ministre n’a été réclamée. On s’est contenté de sanctionner celui qui était responsable de la vente des billets. Pendant dix ans, les Ivoiriens ont souffert le martyre. Car tout au long du règne du FPI, de nombreuses personnes ont perdu la vie sans que cela n’émeuve ceux qui s’agitent aujourd’hui. En ce qui concerne les scandales politico-financiers dans la filière café-cacao n’en parlons même pas. Que dire du scandale du concours de l’école de police où feu le ministre Désiré Tagro au lieu d’être démis par Laurent Gbagbo après les révélations troublantes du quatrième vice-président du FPI, Mamadou Koulibaly, a été plutôt totalement blanchi par comité central de son parti. Sous le règne du FPI, ce n’est pas un seul ministre qui devait rendre le tablier. C’est tous les ministres FPI y compris les cadres de ce parti. Car chacun d’eux, à son niveau, a contribué à la descente aux enfers de la Côte d’Ivoire. Le pillage systématique des ressources nationales et des deniers publics était la chose la chose la mieux partagée. Les audits diligentés après la crise postélectorale sont encore là pour montrer l’ampleur du désastre. Alors, qu’on arrête de verser des larmes de crocodiles et chercher à diviser au moment où la Nation entière tente de se retrouver autour des martyrs du 1er janvier. La Côte d’Ivoire qui a déjà trop souffert, n’en a pas besoin.
Jean-Claude Coulibaly