Le secrétaire général et porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI) est revenu sur la déclaration de son parti relative à la bousculade ayant fait 63 morts et 49 blessés, au petit matin du 1er janvier 2013, au Plateau. Dr Kodjo Richard qui est intervenu sur Rfi, le vendredi 4 février 2013 a rejeté toute idée de politisation de cet accident, à travers la demande de démission du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Le Front populaire ivoirien est-il en train de politiser en sa faveur un drame humain qui a occasionné la mort d’une soixantaine d’hommes et de femmes, à majorité des enfants ? Le secrétaire général et porte-parole du parti de Laurent Gbagbo répond à cette question par la négative. «Nous n’avons pas besoin de récupérer un drame», clame Dr Richard Kodjo. Le FPI, selon lui, fait partie d’une opposition «responsable», qui «dit ce qu’elle pense». «Pour l’instant, ce que nous pensons c’est que le maintien d’ordre n’a pas été suffisamment maintenu». Un manquement qui, de l’avis de Dr Kodjo Richard, devait amener le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et le chef de la Police nationale à démissionner. Dans son message de compassion, la direction du FPI s’est inclinée sur la mémoire des disparus, avant de faire ses observations.
Olivier Dion
Olivier Dion