C’est sur une plainte déposée à la police criminelle le vendredi 4 janvier 2013 par général Killi Fiacre, directeur de l’Office national de la Protection Civile (OINPC) que Gbogou Cyriaque et Diaby Mohamed ont été appréhendés par les limiers de la police criminelle. Il est reproché à Gbogou Cyriaque et Diaby Mohamed, tous deux des bloggeurs très actifs sur les réseaux sociaux, (twetter, facebook,...) d’avoir tenter de profiter du malheur qui frappe les Ivoiriens, en se faisant passer pour des coordonnateurs des actions humanitaires auprès des parents des victimes du Plateau. Alors que le plaignant, par ailleurs membre du comité de crise, dit n’avoir mandaté personne dans ce sens. Gbogou Cyriaque et Diaby Mohamed ont été simplement relâchés sur ordre d’une autorité sans qu’on ne tienne compte de la plainte du général Killi, dont l’audition a été annulée. A la police criminelle, personne n’a voulu parler de cette affaire qui s’est pourtant déroulée dans les locaux de l’institution. Toute la journée d’hier, le téléphone portable de Cyriaque Gbogou, confiqué par la Police, est resté éteint et toutes nos tentatives pour le joindre ont été vaines. Mobilisée pour leur libération, la communauté des activistes du net et des réseaux sociaux, entend rester vigilante.
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