C’est logiquement aujourd’hui que les résultats des enquêtes du drame survenu dans la nuit du 31 au 1er janvier 2013, seront connus. Interrogé sur les ondes de la radio Onuci-Fm, le général Kili Fiacre, directeur général de l’Office National de la Prévention civile (ONPC), a fait le point de ses activités, tout en dégageant les conséquences de la bousculade meurtrière de la Saint-Sylvestre. «Quand la Police aura bouclé son enquête, nous allons tirer les enseignements de cet événement pour qu’à l’avenir, si un feu d’artifice est organisé, que toutes les dispositions soient prises, notamment, prévoir un couloir de dégagement et autres», a-t-il fait savoir. Puis, il a fait l’état des lieux du drame : «nous sommes en train d’étudier ce qui n’a pas marché. Par exemple, beaucoup de bruits ont couru. Nous avons entendu parler de mauvais éclairage au niveau du Plateau et de la zone où le drame a eu lieu. Il y a un chantier à côté, est-ce que les constructeurs ont respecté les normes de construction ?», s’est-il interrogé en précisant que les pays développés tirent les leçons de ce qui leur arrive pour mieux peaufiner leur stratégie. Le président de la cellule de crise du drame de la Saint-Sylvestre a noté son satisfécit vis-à-vis de l’évolution des événements. «Le 1er jour, nous avons reçu 150 appels, le 2ème jour, 83 appels et au moment où je vous parle, nous sommes à 30 appels. Les chiffres ont changé dans le bon sens. Au point de presse, j’annonçais 14 personnes hospitalisées. Il y a quelques minutes, un médecin du CHU de Cocody m’annonçait que toutes les personnes âgées hospitalisées dans ce CHU ont été libérées. Ça voudra donc dire que leur santé s’est améliorée. Il ne reste que six (6) enfants dans le centre de pédiatrie dont un doit subir une opération chirurgicale», s’est-il réjoui, non sans relever le considérable apport financier de l’Etat de Côte d’Ivoire, aux fins de réussir sa mission.
A.Dedi
A.Dedi