ABIDJAN - Le ministre ivoirien de l`Intérieur Hamed
Bakayoko a promis dimanche que des sanctions seraient prises contre les
responsables de "manquements" ayant conduit à la bousculade qui a fait 63
morts la nuit du Nouvel An à Abidjan.
Parallèlement aux procédures judiciaires, "sur le plan de l`administration,
de l`Etat, le gouvernement aussi va tirer les conclusions de l`enquête", a
déclaré M. Bakayoko, qui s`est rendu au chevet de blessés dans un hôpital et
dans un quartier populaire qui a perdu une dizaine d`habitants dans l`accident.
"Il y a eu des manquements, il y a eu un manque d`anticipation" face à
"cette marée humaine", a-t-il reconnu, selon un enregistrement de ses propos
transmis à l`AFP.
"Il nous appartient de prendre des mesures, de prendre des décisions,
d`abord pour que ça ne se reproduise pas et puis pour que ceux qui ont manqué
à leurs obligations soient sanctionnés", a affirmé M. Bakayoko.
L`enquête sur la bousculade a pointé "l`insuffisance" des forces de l`ordre
et une série d`anomalies sur les lieux du drame, comme le manque d`éclairage,
a déclaré samedi le parquet, annonçant de prochaines poursuites pénales.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara avait assuré dans un premier
temps qu`il n`y avait eu aucun manquement en matière de sécurité.
Alors que le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo a réclamé sa démission,
le ministre de l`Intérieur a condamné ceux qui font "de la récupération ou de
la manipulation politicienne" après cette "tragédie".
"Le jour où, dans mes charges, je considérerai que ma responsabilité est
engagée et qu`il (faut) démissionner, je le ferai sans état d`âme", a-t-il
lancé.
Selon le dernier bilan officiel, 63 personnes, dont de nombreux jeunes, ont
été tuées et 49 blessées lors de la bousculade survenue quand une foule
immense de spectateurs quittait le quartier administratif du Plateau (centre)
après avoir assisté aux feux d`artifice de la Saint-Sylvestre.
tmo/dif
Bakayoko a promis dimanche que des sanctions seraient prises contre les
responsables de "manquements" ayant conduit à la bousculade qui a fait 63
morts la nuit du Nouvel An à Abidjan.
Parallèlement aux procédures judiciaires, "sur le plan de l`administration,
de l`Etat, le gouvernement aussi va tirer les conclusions de l`enquête", a
déclaré M. Bakayoko, qui s`est rendu au chevet de blessés dans un hôpital et
dans un quartier populaire qui a perdu une dizaine d`habitants dans l`accident.
"Il y a eu des manquements, il y a eu un manque d`anticipation" face à
"cette marée humaine", a-t-il reconnu, selon un enregistrement de ses propos
transmis à l`AFP.
"Il nous appartient de prendre des mesures, de prendre des décisions,
d`abord pour que ça ne se reproduise pas et puis pour que ceux qui ont manqué
à leurs obligations soient sanctionnés", a affirmé M. Bakayoko.
L`enquête sur la bousculade a pointé "l`insuffisance" des forces de l`ordre
et une série d`anomalies sur les lieux du drame, comme le manque d`éclairage,
a déclaré samedi le parquet, annonçant de prochaines poursuites pénales.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara avait assuré dans un premier
temps qu`il n`y avait eu aucun manquement en matière de sécurité.
Alors que le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo a réclamé sa démission,
le ministre de l`Intérieur a condamné ceux qui font "de la récupération ou de
la manipulation politicienne" après cette "tragédie".
"Le jour où, dans mes charges, je considérerai que ma responsabilité est
engagée et qu`il (faut) démissionner, je le ferai sans état d`âme", a-t-il
lancé.
Selon le dernier bilan officiel, 63 personnes, dont de nombreux jeunes, ont
été tuées et 49 blessées lors de la bousculade survenue quand une foule
immense de spectateurs quittait le quartier administratif du Plateau (centre)
après avoir assisté aux feux d`artifice de la Saint-Sylvestre.
tmo/dif