Les premiers résultats de l’enquête diligentée dès le mercredi 2 janvier par la police criminelle suite à la bousculade meurtrière dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier qui a fait 63 morts et une cinquantaine de blessés à la suite des feux d’artifice est clair et sans ambages.
Les premiers résultats de l’enquête diligentée dès le mercredi 2 janvier par la police criminelle suite à la bousculade meurtrière dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier qui a fait 63 morts et une cinquantaine de blessés à la suite des feux d’artifice est clair et sans ambages. Selon le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau Simplice Kouadio Koffi qui a fait un point des premiers éléments de l’enquête au journal de 20 heures de la RTI 1 ce samedi 5 janvier, les principales causes qui ont conduit à cette tragédie sont «le rétrécissement de la voie dû à la présence d'une clôture en tôle sur les lieux du drame, la présence de troncs d'arbre sur le trottoir, l'absence d'éclairage et l'insuffisance des forces de l'ordre sur les lieux du drame». Ce qui met en cause la responsabilité du gouvernement qui n’a pas pris les mesures nécessaires surtout toutes les dispositions sécuritaires pour faire face à un éventuel incident vu le nombre insuffisant des forces de l’ordre déployé sur les lieux alors qu’une foule impressionnante s’était rendue au Plateau pour assister au lancement des feux d’artifice. Toute chose qui contredit la version du gouvernement. «A ce stade, ce que nous pouvons vous dire c’est que le gouvernement avait pris l’ensemble des dispositions qui lui paraissaient nécessaires pour une manifestation comme celle qui était organisée au cours de la nuit du 31 décembre. Une chose au moins est claire, c’est que le dispositif qui a été mis en œuvre cette année était au moins équivalent à celui qui a été mis en place de l’an dernier. L’an dernier, le ministre de l’Intérieur nous a donné les chiffres, il y avait eu 4 000 policiers déployés dans la ville d’Abidjan à l’occasion des fêtes de fin d’année. Et cette année pour le 31 décembre 2012 c’était 5 300 hommes qui ont été mobilisés », avait pourtant tenté de minimiser le porte-parole du gouvernement Koné Bruno lors du conseil des ministres extraordinaire du vendredi dernier.
Aussi, le procureur de la république a donné plus d’informations sur les détails qui ont déclenché la bousculade meurtrière. Selon Simplice Kouadio Koffi, une «marée humaine» s'est retrouvée face à un groupe de personnes allant dans le sens inverse au niveau du stade Houphouët Boigny. C’est ainsi que sur ce tronçon obscur, un groupe de jeunes qui scandait «Libérez Abobo arrive» a créé la panique. Pris en sandwich, de nombreuses personnes se sont alors retrouvées bloquées par des troncs d'arbre sur le trottoir, sont tombées et ont été fatalement piétinées par la foule. Quand de l'autre côté de la voie où la clôture en tôle d'un immeuble en chantier s'est effondrée, plusieurs personnes sont tombées dans les trous béants de la fondation. Selon les explications du procureur, sur 36 corps déjà autopsiés, les médecins ont relevé des traces de piétinement qui ont provoqué l'asphyxie. Aussi, 31 personnes ont été entendues pour le moment. Il s’agit notamment des blessés et des familles de victimes, des sapeurs-pompiers, des médecins, des responsables du chantier, le gouverneur du district d'Abidjan et du préfet de police d’Abidjan. Le parquet a annoncé des poursuites pénales contre les auteurs présumés de cette bousculade meurtrière.
Les premiers résultats de l’enquête diligentée dès le mercredi 2 janvier par la police criminelle suite à la bousculade meurtrière dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier qui a fait 63 morts et une cinquantaine de blessés à la suite des feux d’artifice est clair et sans ambages. Selon le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau Simplice Kouadio Koffi qui a fait un point des premiers éléments de l’enquête au journal de 20 heures de la RTI 1 ce samedi 5 janvier, les principales causes qui ont conduit à cette tragédie sont «le rétrécissement de la voie dû à la présence d'une clôture en tôle sur les lieux du drame, la présence de troncs d'arbre sur le trottoir, l'absence d'éclairage et l'insuffisance des forces de l'ordre sur les lieux du drame». Ce qui met en cause la responsabilité du gouvernement qui n’a pas pris les mesures nécessaires surtout toutes les dispositions sécuritaires pour faire face à un éventuel incident vu le nombre insuffisant des forces de l’ordre déployé sur les lieux alors qu’une foule impressionnante s’était rendue au Plateau pour assister au lancement des feux d’artifice. Toute chose qui contredit la version du gouvernement. «A ce stade, ce que nous pouvons vous dire c’est que le gouvernement avait pris l’ensemble des dispositions qui lui paraissaient nécessaires pour une manifestation comme celle qui était organisée au cours de la nuit du 31 décembre. Une chose au moins est claire, c’est que le dispositif qui a été mis en œuvre cette année était au moins équivalent à celui qui a été mis en place de l’an dernier. L’an dernier, le ministre de l’Intérieur nous a donné les chiffres, il y avait eu 4 000 policiers déployés dans la ville d’Abidjan à l’occasion des fêtes de fin d’année. Et cette année pour le 31 décembre 2012 c’était 5 300 hommes qui ont été mobilisés », avait pourtant tenté de minimiser le porte-parole du gouvernement Koné Bruno lors du conseil des ministres extraordinaire du vendredi dernier.
Aussi, le procureur de la république a donné plus d’informations sur les détails qui ont déclenché la bousculade meurtrière. Selon Simplice Kouadio Koffi, une «marée humaine» s'est retrouvée face à un groupe de personnes allant dans le sens inverse au niveau du stade Houphouët Boigny. C’est ainsi que sur ce tronçon obscur, un groupe de jeunes qui scandait «Libérez Abobo arrive» a créé la panique. Pris en sandwich, de nombreuses personnes se sont alors retrouvées bloquées par des troncs d'arbre sur le trottoir, sont tombées et ont été fatalement piétinées par la foule. Quand de l'autre côté de la voie où la clôture en tôle d'un immeuble en chantier s'est effondrée, plusieurs personnes sont tombées dans les trous béants de la fondation. Selon les explications du procureur, sur 36 corps déjà autopsiés, les médecins ont relevé des traces de piétinement qui ont provoqué l'asphyxie. Aussi, 31 personnes ont été entendues pour le moment. Il s’agit notamment des blessés et des familles de victimes, des sapeurs-pompiers, des médecins, des responsables du chantier, le gouverneur du district d'Abidjan et du préfet de police d’Abidjan. Le parquet a annoncé des poursuites pénales contre les auteurs présumés de cette bousculade meurtrière.