Le cauchemar de la Saint Sylvestre vécu par les Abidjanais au petit matin du 1er janvier 2013 continue toujours d’animer les débats aussi bien en Côte d’Ivoire qu’ailleurs dans le monde. Malgré les premiers résultats de l’enquête publiés par le procureur de la République, Simplice Kouadio Allah, des zones d’ombre demeurent encore et des questions attendent des réponses pour éclairer la lanterne des populations encore sous le choc. En effet, trois interrogations fulminent les esprits des observateurs de l’horreur. La première, pourquoi la bousculade ne s’est pas produite sur les lieux du spectacle c'est-à-dire en bordure de la lagune ou entre les deux ponts où les spectateurs étaient rassemblés et la foule plus dense et plus compacte ? La deuxième, pourquoi c’est plus loin, à environ deux à trois kilomètres du lieu de la cérémonie et aussi deux heures plus tard que le drame s’est produit ? Par ailleurs, l’on dit qu’un gros trou sur un chantier immobilier aurait englouti des marcheurs. Or, à y voir de très près, le chantier ne présente pas autant de signes pouvant être à l’origine d’un désastre d’une telle ampleur. Et même si tel était le cas, combien de corps ont-ils été repêchés à cet endroit, avec quel moyen, à quel moment et par qui ? En tout cas, ce sont autant de questions et bien d’autres qui attendent des réponses claires et précises .A l’effet de situer les uns et les autres .
Tienfô Gisèle
Tienfô Gisèle