Bouaké - La caravane nutritionnelle en croisade à l’intérieur du pays, à fait l’escale de Bouaké, où les femmes de la capitale de la paix ont été sensibilisées mardi sur les bonnes pratiques nutritionnelles, de même que l'hygiène de vie.
L’étape de Bouaké, a consisté pour l’équipe du ministère de la santé, conduite par le chargé de communication au programme nationale de la santé, Dr.Aka Békroudjo, d’expliquer les 10 actions de nutrition aux femmes venues nombreuses à l’espace ''Pétonne'', au quartier Koko.
Le Dr Aka Békroudjo a expliqué, dans un premier temps, l’importance pour une femme enceinte d’aller en consultation prénatale, soulignant que ce réflexe lui permettra d'avoir un supplément de fer et de disposer de sang suffisant qui fasse éviter les problèmes d’anémie.
Il a recommandé aux femmes enceintes d’avoir une alimentation équilibrée, et mangé quatre fois par jour, avec cinq repas par jour pour la femme allaitante. Puis, il a conseillé à celle-ci de donner le sein, rien que le sein(de zéro à 6 mois) à son enfant, sans même ajouter de l’eau.
‘’Si ces consignes ne sont pas respectées, l’enfant va prendre un mauvais départ, et va avoir des problèmes de malnutrition’’, a prévenu le nutritionniste, rappelant qu'à partir de six mois, il est recommandé une alimentation de complément qui vient en appui à l’allaitement, ainsi que "l’administration de la première dose de vitamine A, tous les six mois, jusqu’à 24 mois,
additionnée à une première dose de déparasitants pour enfant, avant 12 mois", a-t-il signifié à son auditoire.
S'agissant de l'hygiène, Dr Aka a demandé aux populations de "purifier l’eau avant toute utilisation, et de bien cuire les aliments, les protéger de la poussière et de insectes en séparant les aliments crus des aliments cuits pour éviter de transférer les germes".
Cette première édition de la caravane de nutrition venant en complément et directement en contact avec les communautés a pour but de corriger les mauvaises pratiques alimentaires, et prévenir la malnutrition. Elle a été l’occasion pour l’équipe de santé de conseiller aux adultes une alimentation équilibrée avec la consommation notamment de fruits et de légumes, en adoptant le concept ‘’Manger et Bouger plus’’, par des activités physiques.
Ce pour éviter les problèmes de malnutrition au niveau des enfants atteints de marasme , d’anémies ou sujets à des infections, ainsi que la malnutrition par excès qui se caractérise,par un surpoids et l’obésité, sources de diabète, d’hypertension, de maladies cardiovasculaires et qui constituent toutes, selon le Dr Aka , des cas de santé publique.
Démarrée le 20 décembre 2012, dans la commune d’Attécoubé, dans le district d'Abidjan, la caravane de nutrition est initiée par le ministère de la Santé et la Lutte contre le Sida, à travers le programme nationale de nutrition. Cette caravane s'inscrit dans le cadre de la 20ème édition de la semaine mondiale de l’allaitement.
En route pour la bonne nutrition, la caravane est à sa 11è étape à Bouaké. A son programme, figurent 27 localités prévues, et elle prend fin le 27 janvier, dans la commune de Djékanou. Il s'agit, selon les initiateurs, d'amener les populations à s’approprier la lutte contre les mauvaises pratiques nutritionnelles et de promouvoir l'hygiène de vie.
(AIP)
nam/nf
L’étape de Bouaké, a consisté pour l’équipe du ministère de la santé, conduite par le chargé de communication au programme nationale de la santé, Dr.Aka Békroudjo, d’expliquer les 10 actions de nutrition aux femmes venues nombreuses à l’espace ''Pétonne'', au quartier Koko.
Le Dr Aka Békroudjo a expliqué, dans un premier temps, l’importance pour une femme enceinte d’aller en consultation prénatale, soulignant que ce réflexe lui permettra d'avoir un supplément de fer et de disposer de sang suffisant qui fasse éviter les problèmes d’anémie.
Il a recommandé aux femmes enceintes d’avoir une alimentation équilibrée, et mangé quatre fois par jour, avec cinq repas par jour pour la femme allaitante. Puis, il a conseillé à celle-ci de donner le sein, rien que le sein(de zéro à 6 mois) à son enfant, sans même ajouter de l’eau.
‘’Si ces consignes ne sont pas respectées, l’enfant va prendre un mauvais départ, et va avoir des problèmes de malnutrition’’, a prévenu le nutritionniste, rappelant qu'à partir de six mois, il est recommandé une alimentation de complément qui vient en appui à l’allaitement, ainsi que "l’administration de la première dose de vitamine A, tous les six mois, jusqu’à 24 mois,
additionnée à une première dose de déparasitants pour enfant, avant 12 mois", a-t-il signifié à son auditoire.
S'agissant de l'hygiène, Dr Aka a demandé aux populations de "purifier l’eau avant toute utilisation, et de bien cuire les aliments, les protéger de la poussière et de insectes en séparant les aliments crus des aliments cuits pour éviter de transférer les germes".
Cette première édition de la caravane de nutrition venant en complément et directement en contact avec les communautés a pour but de corriger les mauvaises pratiques alimentaires, et prévenir la malnutrition. Elle a été l’occasion pour l’équipe de santé de conseiller aux adultes une alimentation équilibrée avec la consommation notamment de fruits et de légumes, en adoptant le concept ‘’Manger et Bouger plus’’, par des activités physiques.
Ce pour éviter les problèmes de malnutrition au niveau des enfants atteints de marasme , d’anémies ou sujets à des infections, ainsi que la malnutrition par excès qui se caractérise,par un surpoids et l’obésité, sources de diabète, d’hypertension, de maladies cardiovasculaires et qui constituent toutes, selon le Dr Aka , des cas de santé publique.
Démarrée le 20 décembre 2012, dans la commune d’Attécoubé, dans le district d'Abidjan, la caravane de nutrition est initiée par le ministère de la Santé et la Lutte contre le Sida, à travers le programme nationale de nutrition. Cette caravane s'inscrit dans le cadre de la 20ème édition de la semaine mondiale de l’allaitement.
En route pour la bonne nutrition, la caravane est à sa 11è étape à Bouaké. A son programme, figurent 27 localités prévues, et elle prend fin le 27 janvier, dans la commune de Djékanou. Il s'agit, selon les initiateurs, d'amener les populations à s’approprier la lutte contre les mauvaises pratiques nutritionnelles et de promouvoir l'hygiène de vie.
(AIP)
nam/nf
