ABIDJAN - Le sommet extraordinaire des chefs d`Etat de la Cédéao sur le Mali, initialement prévu le 16 janvier se tiendra finalement le 19 janvier, a annoncé dimanche le ministre ivoirien l`intégration africaine, Ally Coulibaly.
Le "sommet des chefs d`Etat de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) consacré à la situation au Mali va se tenir le 19 janvier " a affirmé à l`AFP, M. Coulibaly, dont le pays assure la présidence de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), sans donner davantage de précisions.
La Cédéao doit former une force d`intervention contre les islamistes occupant le nord du Mali, conformément à une résolution de l`ONU qui a approuvé la création d`une unité de 3.300 soldats ouest-africains avec un soutien logistique occidental qui doit encore être déployé.
Le président de la Cédéao, le chef d`Etat ivoirien Alassane Ouattara, a autorisé vendredi l`envoi immédiat de troupes au Mali, pour épauler l`armée malienne dans son offensive contre les islamistes.
Ces groupes ont envahi le nord du Mali, un territoire grand comme la France, au lendemain du coup d`Etat du 22 mars de l`année dernière qui avait renversé le président malien démocratiquement élu Amadou Toumani Touré.
Des personnels militaires des pays d`Afrique de l`Ouest sont d`ores et déjà arrivés au Mali, notamment une équipe de l`armée de l`Air du Nigeria ainsi que le commandant de la future force africaine, le général Shesu Usman Abdulkadir.
Le Nigeria, principale puissance militaire au sein de la Cédéao, doit dépêcher 600 hommes au Mali, soit le contingent africain le plus important.
Le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal se sont également engagés à participer à la force africaine en envoyant chacun 500 hommes en soutien à environ 5.000 soldats maliens pour reconquérir le nord du Mali.
ck/sba
Le "sommet des chefs d`Etat de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) consacré à la situation au Mali va se tenir le 19 janvier " a affirmé à l`AFP, M. Coulibaly, dont le pays assure la présidence de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), sans donner davantage de précisions.
La Cédéao doit former une force d`intervention contre les islamistes occupant le nord du Mali, conformément à une résolution de l`ONU qui a approuvé la création d`une unité de 3.300 soldats ouest-africains avec un soutien logistique occidental qui doit encore être déployé.
Le président de la Cédéao, le chef d`Etat ivoirien Alassane Ouattara, a autorisé vendredi l`envoi immédiat de troupes au Mali, pour épauler l`armée malienne dans son offensive contre les islamistes.
Ces groupes ont envahi le nord du Mali, un territoire grand comme la France, au lendemain du coup d`Etat du 22 mars de l`année dernière qui avait renversé le président malien démocratiquement élu Amadou Toumani Touré.
Des personnels militaires des pays d`Afrique de l`Ouest sont d`ores et déjà arrivés au Mali, notamment une équipe de l`armée de l`Air du Nigeria ainsi que le commandant de la future force africaine, le général Shesu Usman Abdulkadir.
Le Nigeria, principale puissance militaire au sein de la Cédéao, doit dépêcher 600 hommes au Mali, soit le contingent africain le plus important.
Le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal se sont également engagés à participer à la force africaine en envoyant chacun 500 hommes en soutien à environ 5.000 soldats maliens pour reconquérir le nord du Mali.
ck/sba