L’opération Serval pour la restauration de l’intégrité territoriale du Mali se poursuit. Hier dimanche 13 janvier 2013, 12 avions de combat français ont bombardé des bases des djihadistes près de Gao pour la troisième journée de l’opération serval. Ces avions ont détruit les dispositifs militaires des djihadistes . Un habitant de Gao a fait savoir sur Rfi que les raids français ont détruit tous les dépôts d’armes des djihadistes qui ont perdu beaucoup d’hommes dans leurs rangs. Pendant ce temps, des officiers supérieurs de la Cedeao se sont réuni hier, à Bamako pour finaliser l’intervention des troupes africaines au Mali aux côtés des soldats maliens et des forces françaises. Le Sénégal, le Bénin et le Togo doivent chacun fournir 500 hommes qui seront placés sous le commandement du Nigeria qui doit déployer 600 hommes au Mali. Les rebelles avaient pris la localité de Konna situé au centre du Mali.
Ils ont été repoussés par les troupes françaises. C’est depuis le samedi 12 janvier que l’armée française est entrée en action au Mali en provenance de la Côte d’Ivoire de bases françaises en Afrique et même de France. «Mes souhaits, quant à la mission assignée, c’est de la réussir le plus rapidement possible, dans les meilleures conditions possibles, avec toujours le souci de la sécurité des personnes – que ce soit de la population malienne, de mes hommes ou de l’armée malienne», avait indiqué le commandant du détachement français au Mali, colonel Paul Gèze, sur la télévision malienne. Selon des securocrates du pouvoir, même si la demande d’envoi est d’usage international et vise à rassurer des militants pouvant juger suspect un soutien public à une intervention armée de la France en Afrique , le parti de l’ex-Président ivoirien veut en réalité distraire les autorités et les inciter, par l’envoi des troupes ivoiriennes au Mali à baisser la garde, pour céder le terrain aux assaillants qui pourraient profiter du manque de concentration et de la mobilisation sur le Mali pour attaquer.
Touré Abdoulaye
Ils ont été repoussés par les troupes françaises. C’est depuis le samedi 12 janvier que l’armée française est entrée en action au Mali en provenance de la Côte d’Ivoire de bases françaises en Afrique et même de France. «Mes souhaits, quant à la mission assignée, c’est de la réussir le plus rapidement possible, dans les meilleures conditions possibles, avec toujours le souci de la sécurité des personnes – que ce soit de la population malienne, de mes hommes ou de l’armée malienne», avait indiqué le commandant du détachement français au Mali, colonel Paul Gèze, sur la télévision malienne. Selon des securocrates du pouvoir, même si la demande d’envoi est d’usage international et vise à rassurer des militants pouvant juger suspect un soutien public à une intervention armée de la France en Afrique , le parti de l’ex-Président ivoirien veut en réalité distraire les autorités et les inciter, par l’envoi des troupes ivoiriennes au Mali à baisser la garde, pour céder le terrain aux assaillants qui pourraient profiter du manque de concentration et de la mobilisation sur le Mali pour attaquer.
Touré Abdoulaye