Un déluge de feu. C’est ce que fait tomber depuis maintenant cinq jours la France sur la tête des islamistes au Mali. Les avions de chasse Rafales, les hélicoptères Tigres et Gazelles sont depuis le vendredi dernier à la tâche dans l’opération militaire déclenchée par l’armée française baptisée « Serval ». Aux côtés de l’armée française envoyée en mission par le président François Hollande, l’armée malienne dans un sursaut patriotique, se bat valeureusement au sol pour tenter d’endiguer le fléau islamiste et terroriste qui s’est abattu sur leur pays depuis janvier 2012. Malgré les pertes enregistrées dans leurs rangs, les soldats maliens encouragés par les frappes aériennes françaises essayent de reprendre petit à petit les villes que l’ont prises les activistes d’Ançar Dine, du MUJAO et d’AQMI. Les militaires maliens ne sont pas dans ce combat d’infanterie. Depuis hier, les différents contingents africains sont venus rejoindre plus de six cents soldats français venus éradiquer la présence terroriste qui comme la souligner le président François Hollande menace l’Afrique de l’Ouest et même l’Europe à se portes.
En plus de la CEDEAO qui se mobilise pour combattre les bandits enturbannés qui utilisent la religion comme bannière pour s’adonner à tous trafics et crimes de tout genre au nord du Mali, la Grande Bretagne et les Etats Unis d’Amérique apportent au Mali et à la France qui a décidé enfin d’être en première ligne dans ce conflit leur soutien logistique. Les avions cargos anglais transportent les soldats français et les drones de reconnaissance américains donnent les informations nécessaires pour les frappes chirurgicales sur les sites stratégiques des mouvements djihadistes qui commençaient à menacer dangereusement Bamako, la capitale du Mali. Aujourd’hui, l’espoir est permis au Mali. Car la communauté internationale, comme un seul homme, s’est levée pour combattre la dangereuse nébuleuse internationale qu’est Al qaida et ses ramifications terroristes. Cette victoire à mi-parcours est à mettre à l’actif de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de son président en exercice, le président Alassane Ouattara. Depuis le déclenchement de la crise, le chef de l’Etat ivoirien et ses pairs n’ont ménagé aucun effort, multipliant les réunions tant à Abidjan qu’à Abuja pour sauver ce qui reste encore de l’Etat malien. Dès les premières heures du conflit qui a entrainé la chute du président élu démocratiquement, le président Amadou Toumani Touré, c’est la CEDEAO qui a exigé le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel en demandant gentiment au capitaine Amadou Haya Sanogo et ses compagnons de retour à la caserne de Kati après leur putsch du 22 janvier 2012. Sur la question, la CEDEAO et son président en exercice ont été intransigeants. L’ordre institutionnel au Mali doit être rétabli à tout prix avant de gérer la rébellion qui a vu le jour dans la partie septentrionale de ce pays. La CEDEAO sous la houlette des deux géants qui la constitue, le Nigeria et la Côte d’Ivoire a entamé rapidement les discussions pour lever une force sous-régionale pour intervenir militairement pour chasser les terroristes.
Elle avait, pour ce faire, demandé l’aide de la communauté internationale. Elle a été entendue par les Nations qui, elles, ont fait adopter une résolution autorisant une intervention militaire au Mali. La France avait également été sollicitée. Pas très chaude au départ pour intervention directe, le président de la République française, François Hollande, a fini par comprendre que la France ne peut pas se dérober devant la responsabilité historique qui l’incombe face à cette menace terroriste qui étend ses tentacules sur toute la bande désertique jusqu’à la corne de l’Afrique. François Hollande a compris que c’est maintenant qu’il faut agir. Sinon après ce sera trop tard. C’est en cela que la CEDEAO, surtout son président en exercice, Alassane Ouattara viennent de frapper un grand coup. Un grand coup qui certainement rejaillira sur le prestige de l’organisation sous-régionale qui sous les auspices du président de la République de la Côte d’Ivoire commence à gagner en grade et à s’imposer comme un instrument politique incontournable dans cette partie du continent en matière de règlement de conflit et de recherche de la paix. Le Mali est en passe d’être sauvée. C’est tout au mérite certes de la France, mais surtout de la CEDEAO et son président en exercice qui ont perçu très tôt le danger que faisaient planer les mouvements djihadistes sur l’Afrique et l’Europe.
Jean-Claude Coulibaly
En plus de la CEDEAO qui se mobilise pour combattre les bandits enturbannés qui utilisent la religion comme bannière pour s’adonner à tous trafics et crimes de tout genre au nord du Mali, la Grande Bretagne et les Etats Unis d’Amérique apportent au Mali et à la France qui a décidé enfin d’être en première ligne dans ce conflit leur soutien logistique. Les avions cargos anglais transportent les soldats français et les drones de reconnaissance américains donnent les informations nécessaires pour les frappes chirurgicales sur les sites stratégiques des mouvements djihadistes qui commençaient à menacer dangereusement Bamako, la capitale du Mali. Aujourd’hui, l’espoir est permis au Mali. Car la communauté internationale, comme un seul homme, s’est levée pour combattre la dangereuse nébuleuse internationale qu’est Al qaida et ses ramifications terroristes. Cette victoire à mi-parcours est à mettre à l’actif de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de son président en exercice, le président Alassane Ouattara. Depuis le déclenchement de la crise, le chef de l’Etat ivoirien et ses pairs n’ont ménagé aucun effort, multipliant les réunions tant à Abidjan qu’à Abuja pour sauver ce qui reste encore de l’Etat malien. Dès les premières heures du conflit qui a entrainé la chute du président élu démocratiquement, le président Amadou Toumani Touré, c’est la CEDEAO qui a exigé le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel en demandant gentiment au capitaine Amadou Haya Sanogo et ses compagnons de retour à la caserne de Kati après leur putsch du 22 janvier 2012. Sur la question, la CEDEAO et son président en exercice ont été intransigeants. L’ordre institutionnel au Mali doit être rétabli à tout prix avant de gérer la rébellion qui a vu le jour dans la partie septentrionale de ce pays. La CEDEAO sous la houlette des deux géants qui la constitue, le Nigeria et la Côte d’Ivoire a entamé rapidement les discussions pour lever une force sous-régionale pour intervenir militairement pour chasser les terroristes.
Elle avait, pour ce faire, demandé l’aide de la communauté internationale. Elle a été entendue par les Nations qui, elles, ont fait adopter une résolution autorisant une intervention militaire au Mali. La France avait également été sollicitée. Pas très chaude au départ pour intervention directe, le président de la République française, François Hollande, a fini par comprendre que la France ne peut pas se dérober devant la responsabilité historique qui l’incombe face à cette menace terroriste qui étend ses tentacules sur toute la bande désertique jusqu’à la corne de l’Afrique. François Hollande a compris que c’est maintenant qu’il faut agir. Sinon après ce sera trop tard. C’est en cela que la CEDEAO, surtout son président en exercice, Alassane Ouattara viennent de frapper un grand coup. Un grand coup qui certainement rejaillira sur le prestige de l’organisation sous-régionale qui sous les auspices du président de la République de la Côte d’Ivoire commence à gagner en grade et à s’imposer comme un instrument politique incontournable dans cette partie du continent en matière de règlement de conflit et de recherche de la paix. Le Mali est en passe d’être sauvée. C’est tout au mérite certes de la France, mais surtout de la CEDEAO et son président en exercice qui ont perçu très tôt le danger que faisaient planer les mouvements djihadistes sur l’Afrique et l’Europe.
Jean-Claude Coulibaly