Les agents omis volontairement lors du paiement des 2 mois d’arriérés de salaires des agents des structures et programmes étatiques intervenant dans le domaine de la reconstruction et la réhabilitation communautaire post-crise dissoutes, notamment le FNS, le PNRRC et le PSCN sont toujours dans l’impasse.
Fonctionnaire de leur état, ils ont été retirés des listes transmises à une banque de la place mandatée pour payer, dès le 21 décembre dernier, les arriérés de salaires des travailleurs. Par la faute du Secrétaire du Conseil National de Sécurité, Alain Richard Donwahi qui refuse de donner suite à une requête du collectif des agents en date du 28 décembre.
Les concernés qui jouissent de contrats en bonne et due forme plaident « pour un réexamen du dossier, afin de permettre le règlement définitif de la question des arriérés des mois de septembre et octobre 2012 ». Mais depuis près d’un mois, toutes les démarches initiées en vue de le rencontrer pour obtenir réparation – par sa signature – sont restées vaines.
La plupart de ces travailleurs sont aujourd’hui très affectés, convaincus d’être victimes d’une injustice et compte tenu des engagements pris avec les banques. Le paiement des émoluments dus pour la période travaillée devrait en principe permettre à ces travailleurs de souffler un peu. A la base des difficultés auxquelles font face ces travailleurs à la peine, se trouve un document réalisé par le Cabinet Price Waterhouse Coopers (PWC) mandaté par les soins de Donwahi pour gérer les questions relatives aux salaires des personnels après leur dissolution survenue par décret n°20126785 du 08 août 2012.
Le cabinet n’a pas tenu compte du statut de ces travailleurs qui bénéficiaient d’indemnités rendues nécessaires par souci d’harmoniser leurs salaires avec ceux des agents contractuels.
Et au vu des contrats dont disposent gendarmes, médecins, documentalistes et autres concernés, ces indemnités étaient régulièrement validées et payées par les agents comptables et contrôleurs budgétaires nommés par le ministère de l’économie et des finances. Il ne pouvait donc s’agir de paiements frauduleux ou de pratiques de mauvaise gouvernance.
Parmi les structures d’insertion qui ont subi la foudre de Ouattara, seules le FNS, le PNRRC et le PSCN disposaient en effet de décisions portant paiement d’indemnités aux fonctionnaires qui y avaient été affectés.
Ces derniers étaient donc en droit de bénéficier, selon leurs contrats de travail, du paiement des arriérés de salaire. Comme ce fut le cas d’ailleurs quelques mois plus tôt, pour le salaire du mois d’août 2012 payés à partir du 21 septembre 2012.
Beaucoup se demandent aujourd’hui, ce qui fonde le mépris d’Alain Donwahi vis-à-vis des travailleurs. Surtout que du côté de l’Agence de Désarmement, de Démobilsation et de réinsertion (ADDR), structure née sur les cendres de celles dissoutes et dirigée par Fidel Sarassoro, l’on attend les instructions pour régler cette question.
Emmanuel Akani
Fonctionnaire de leur état, ils ont été retirés des listes transmises à une banque de la place mandatée pour payer, dès le 21 décembre dernier, les arriérés de salaires des travailleurs. Par la faute du Secrétaire du Conseil National de Sécurité, Alain Richard Donwahi qui refuse de donner suite à une requête du collectif des agents en date du 28 décembre.
Les concernés qui jouissent de contrats en bonne et due forme plaident « pour un réexamen du dossier, afin de permettre le règlement définitif de la question des arriérés des mois de septembre et octobre 2012 ». Mais depuis près d’un mois, toutes les démarches initiées en vue de le rencontrer pour obtenir réparation – par sa signature – sont restées vaines.
La plupart de ces travailleurs sont aujourd’hui très affectés, convaincus d’être victimes d’une injustice et compte tenu des engagements pris avec les banques. Le paiement des émoluments dus pour la période travaillée devrait en principe permettre à ces travailleurs de souffler un peu. A la base des difficultés auxquelles font face ces travailleurs à la peine, se trouve un document réalisé par le Cabinet Price Waterhouse Coopers (PWC) mandaté par les soins de Donwahi pour gérer les questions relatives aux salaires des personnels après leur dissolution survenue par décret n°20126785 du 08 août 2012.
Le cabinet n’a pas tenu compte du statut de ces travailleurs qui bénéficiaient d’indemnités rendues nécessaires par souci d’harmoniser leurs salaires avec ceux des agents contractuels.
Et au vu des contrats dont disposent gendarmes, médecins, documentalistes et autres concernés, ces indemnités étaient régulièrement validées et payées par les agents comptables et contrôleurs budgétaires nommés par le ministère de l’économie et des finances. Il ne pouvait donc s’agir de paiements frauduleux ou de pratiques de mauvaise gouvernance.
Parmi les structures d’insertion qui ont subi la foudre de Ouattara, seules le FNS, le PNRRC et le PSCN disposaient en effet de décisions portant paiement d’indemnités aux fonctionnaires qui y avaient été affectés.
Ces derniers étaient donc en droit de bénéficier, selon leurs contrats de travail, du paiement des arriérés de salaire. Comme ce fut le cas d’ailleurs quelques mois plus tôt, pour le salaire du mois d’août 2012 payés à partir du 21 septembre 2012.
Beaucoup se demandent aujourd’hui, ce qui fonde le mépris d’Alain Donwahi vis-à-vis des travailleurs. Surtout que du côté de l’Agence de Désarmement, de Démobilsation et de réinsertion (ADDR), structure née sur les cendres de celles dissoutes et dirigée par Fidel Sarassoro, l’on attend les instructions pour régler cette question.
Emmanuel Akani