2009-2014. En 4 ans d’aventure, votre quotidien préféré, Le Mandat, s’est battu bec et ongle. Sans appui , ni soutien de mécènes, encore moins de forces politiques, pour se frayer le chemin qu’on lui reconnait, aujourd’hui dans le juron de la presse ivoirienne. Au bout de cette aventure non sans stigmates, l’élévation du Directeur Général au grade de Chevalier du mérite ivoirien revêt un caractère historique.
Exil du Directeur général, enlèvements, séquestration de certains agents, ... Les 4 ans de vie et de parcours du quotidien Le Mandat n’ont pas été sans séquelles ni sans stigmates. Alors là, pas du tout. Et pour cause : des agents de la jeune entreprise ont été enlevés, séquestrés et battus par les tortionnaires du régime des refondateurs… Pis, là où de nombreux confrères bénéficient de soutiens financiers et logistiques de forces politiques, Le Mandat a volé de ses propres ailes. Totalement ! Pourtant, depuis sa création en 2009, Le Mandat a fait le choix d’accompagner le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, RHDP. Cela, dans un environnement fort hostile fait de menaces de tous genres, voire d’assassinats dont se sont rendu maîtres les tortionnaires et autres forces de l’ombre du régime de la refondation. La décoration du DG de Le Mandat, Marcelin Dibi attoungbré, le vendredi 11 janvier dernier, sonne donc comme la consécration de la foi de cet homme; et la reconnaissance du mérite d’un groupe. Groupe en tant qu’Horizon Média, société éditrice de Le Mandat ; groupe en tant qu’équipe ou personnel du journal. Une équipe qui n’a pas fléchi. Ni face aux menaces de tous genres, ni face aux persécutions.
La reconnaissance de la constance
Comme l’a dit l’ancien Président des Etats-Unis, le Général Eisenhower, « l’histoire des hommes libres s’écrit par le choix ; non par la chance ». Eh, bien, à Le Mandat, Le DG a su très tôt faire sienne cette maxime. Il a su qu’il fallait avoir du coffre pour se lancer dans l’aventure de la défense des libertés et de la démocratie. Il a donc fallu opérer des choix, se donner une ligne éditoriale défendant les principes démocratiques et l’objectivité pour gravir pas à pas l’échelle des valeurs. Le Mandat a choisi délibérément de se ranger aux côtés du RHDP dans la bataille de la reconquête des libertés et la défense des principes démocratiques face au péril qui menaçait la Côte d’Ivoire. Face aux manœuvres visant à tronquer le vote des Ivoiriens au second tour de la Présidentielle, Le Mandat a été le premier journal ivoirien à publier les résultats officiels du scrutin. La Commission électorale indépendante, Cei, lui a emboité le pas. Cela lui a valu d’essuyer la foudre de l’ancien pouvoir. En effet, votre quotidien préféré a écopé de 3 mois de suspension et d’une amende de 3 millions de FCFA. Malgré son soutien au RHDP, le journal a dû, tout seul, faire face à toutes ces pressions. Certains de ses agents ont été copieusement battus par les militaires pro-Gbagbo, les véhicules de l’entreprise ont été emportés, des productions entières ont été détruites et n’ont jamais été publiées. Le siège a dû être délocalisé. Le Directeur général, Marcelin Dibi Attoungbré, est allé en exil. Et dire que ce chapelet des représailles n’est pas exhaustif. La décoration du DG par la République de Côte d’Ivoire sonne, tout bien calculé, comme la reconnaissance de sa foi, et le mérite du noble combat que mène l’entreprise qu’il a créée. A défaut d’un soutien accru venant des forces que soutient Le Mandat, la distinction du DG dans l’ordre de chevalier du mérite ivoirien revêt pour votre quotidien préféré un caractère fort historique. Et, le pire qu’on puisse se souhaiter, c’est que suivent d’autres lauriers après cette distinction riche en symboles.
K. SOGBE
Exil du Directeur général, enlèvements, séquestration de certains agents, ... Les 4 ans de vie et de parcours du quotidien Le Mandat n’ont pas été sans séquelles ni sans stigmates. Alors là, pas du tout. Et pour cause : des agents de la jeune entreprise ont été enlevés, séquestrés et battus par les tortionnaires du régime des refondateurs… Pis, là où de nombreux confrères bénéficient de soutiens financiers et logistiques de forces politiques, Le Mandat a volé de ses propres ailes. Totalement ! Pourtant, depuis sa création en 2009, Le Mandat a fait le choix d’accompagner le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, RHDP. Cela, dans un environnement fort hostile fait de menaces de tous genres, voire d’assassinats dont se sont rendu maîtres les tortionnaires et autres forces de l’ombre du régime de la refondation. La décoration du DG de Le Mandat, Marcelin Dibi attoungbré, le vendredi 11 janvier dernier, sonne donc comme la consécration de la foi de cet homme; et la reconnaissance du mérite d’un groupe. Groupe en tant qu’Horizon Média, société éditrice de Le Mandat ; groupe en tant qu’équipe ou personnel du journal. Une équipe qui n’a pas fléchi. Ni face aux menaces de tous genres, ni face aux persécutions.
La reconnaissance de la constance
Comme l’a dit l’ancien Président des Etats-Unis, le Général Eisenhower, « l’histoire des hommes libres s’écrit par le choix ; non par la chance ». Eh, bien, à Le Mandat, Le DG a su très tôt faire sienne cette maxime. Il a su qu’il fallait avoir du coffre pour se lancer dans l’aventure de la défense des libertés et de la démocratie. Il a donc fallu opérer des choix, se donner une ligne éditoriale défendant les principes démocratiques et l’objectivité pour gravir pas à pas l’échelle des valeurs. Le Mandat a choisi délibérément de se ranger aux côtés du RHDP dans la bataille de la reconquête des libertés et la défense des principes démocratiques face au péril qui menaçait la Côte d’Ivoire. Face aux manœuvres visant à tronquer le vote des Ivoiriens au second tour de la Présidentielle, Le Mandat a été le premier journal ivoirien à publier les résultats officiels du scrutin. La Commission électorale indépendante, Cei, lui a emboité le pas. Cela lui a valu d’essuyer la foudre de l’ancien pouvoir. En effet, votre quotidien préféré a écopé de 3 mois de suspension et d’une amende de 3 millions de FCFA. Malgré son soutien au RHDP, le journal a dû, tout seul, faire face à toutes ces pressions. Certains de ses agents ont été copieusement battus par les militaires pro-Gbagbo, les véhicules de l’entreprise ont été emportés, des productions entières ont été détruites et n’ont jamais été publiées. Le siège a dû être délocalisé. Le Directeur général, Marcelin Dibi Attoungbré, est allé en exil. Et dire que ce chapelet des représailles n’est pas exhaustif. La décoration du DG par la République de Côte d’Ivoire sonne, tout bien calculé, comme la reconnaissance de sa foi, et le mérite du noble combat que mène l’entreprise qu’il a créée. A défaut d’un soutien accru venant des forces que soutient Le Mandat, la distinction du DG dans l’ordre de chevalier du mérite ivoirien revêt pour votre quotidien préféré un caractère fort historique. Et, le pire qu’on puisse se souhaiter, c’est que suivent d’autres lauriers après cette distinction riche en symboles.
K. SOGBE