Le choix du jury de ne pas désigner de Super Ebony, pour l’année 2013, suscite encore des débats. Si pour certains, cet acte de Kébé Yacouba (président du jury) et ses pairs est vu comme une véritable invite, aux journalistes candidats, à revoir leur copie pour renouer avec l’excellence; pour d’autres, cependant, l’évaluation parcellaire d’une infime partie des animateurs de la presse ivoirienne ne suffit pas pour taxer la presse ivoirienne, dans son ensemble, de « mauvaise qualité». Car, ce n’est un secret pour personne dans le monde de la presse, que postuler à Ebony est un acte personnel et volontaire, pour les journalistes avec l’avis des rédactions.
Si des aînés, eux-mêmes, journalistes chevronnés que sont Kébé Yacouba, Zio Moussa, Agnès Kraidy, avouent que le niveau de la qualité de production des journalistes connaît, depuis peu, une régression drastique, il est clair de l’admettre. Mais, ce qu’il est bon de savoir, c’est que ce ne sont pas toujours les meilleures plumes des différentes rédactions qui postulent. Et il est de notoriété que le concours Ebony n’est pas l’évaluation des productions, au jour le jour, du journaliste. En son temps, l’Unjci avait décidé de mettre en place une commission permanente, en guise de pré-jury, qui avait pour mission de faire du monitoring de sorte à remettre ses travaux à un jury définitif qui proclamerait les résultats au cours de la Nuit de l’Excellence. Mais, depuis lors, cette commission de monitoring, dont le budget de fonctionnement est évalué à près de 54 millions, peine à fonctionner correctement, faute de moyens financiers. Et ce qu’il faut savoir également, c’est qu’au concours Ebony, les confrères, membres de l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) n’y prennent postulent pas! Certains journalistes et des rédactions n’en font même pas leur priorité. Alors, se fonder sur le travail d’un échantillon pour juger toute une corporation, c’est à revoir ! Peut-être que ce ne sont pas les bonnes plumes qui ont postulé mais ce cinglant revers fouette l’orgueil de tous les journalistes à telle enseigne que tous donnent rendez-vous pour Ebony 2014
Jean-Antoine Doudou
Si des aînés, eux-mêmes, journalistes chevronnés que sont Kébé Yacouba, Zio Moussa, Agnès Kraidy, avouent que le niveau de la qualité de production des journalistes connaît, depuis peu, une régression drastique, il est clair de l’admettre. Mais, ce qu’il est bon de savoir, c’est que ce ne sont pas toujours les meilleures plumes des différentes rédactions qui postulent. Et il est de notoriété que le concours Ebony n’est pas l’évaluation des productions, au jour le jour, du journaliste. En son temps, l’Unjci avait décidé de mettre en place une commission permanente, en guise de pré-jury, qui avait pour mission de faire du monitoring de sorte à remettre ses travaux à un jury définitif qui proclamerait les résultats au cours de la Nuit de l’Excellence. Mais, depuis lors, cette commission de monitoring, dont le budget de fonctionnement est évalué à près de 54 millions, peine à fonctionner correctement, faute de moyens financiers. Et ce qu’il faut savoir également, c’est qu’au concours Ebony, les confrères, membres de l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) n’y prennent postulent pas! Certains journalistes et des rédactions n’en font même pas leur priorité. Alors, se fonder sur le travail d’un échantillon pour juger toute une corporation, c’est à revoir ! Peut-être que ce ne sont pas les bonnes plumes qui ont postulé mais ce cinglant revers fouette l’orgueil de tous les journalistes à telle enseigne que tous donnent rendez-vous pour Ebony 2014
Jean-Antoine Doudou