Ces dernières semaines, les jeunes golfeurs de l'école de golf d'Abidjan, détenteurs du brevet fédéral ont passé des moments difficiles. Des sources proches de la Fédération de golf en Côte d'Ivoire affirment que le 1er janvier 2013, ces jeunes se sont vu interdire l'accès des parcours (9 trous et 18 trous) de l'Ivoire golf club d'Abidjan pour s’entraîner. La décision serait venue du gestionnaire du club, M. Bartschi qui leur exigeait de payer une somme avoisinant la centaine de milliers de francs CFA, avant de jouer sur le parcours. Il aurait donné l'ordre au starter de porter l'information aux jeunes golfeurs évoluant sous l'égide de la fédération.
Ce que ce dernier a fait demandant aux jeunes de rester en retrait. Pendant une quinzaine de jours, les jeunes golfeurs n'ont donc pu avoir accès au parcours. Excédés par cette décision cavalière qui va à l'encontre des règlements en vigueur sur les parcours de golf dans le monde, qui recommandent que les jeunes golfeurs détenteurs du brevet fédéral ne sont pas soumis au payement d'une quelconque cotisation) les victimes ont saisi la fédération qui a donné de la voix. Apparemment, la réaction du président de la fédération Diaby Laye n'est pas tombée dans des oreilles de sourd. En début de semaine, les jeunes golfeurs ont été autorisés à s'entraîner sur les parcours de l'Ivoire golf club. La nouvelle a été accueillie avec une joie mitigée d'autant plus que ces jeunes restent toujours sous la menace d'une décision cavalière qui pourraient intervenir à tout moment. Toute chose qui laisse planer une hypothèque sur l'équipe nationale de golf. En effet, ces jeunes golfeurs de la série jeunes et de la série nationale amateur (SNA) composent l'équipe nationale de golf. Leur interdire l'accès des parcours, c'est empêcher l'équipe nationale d'exister. Ce serait la conséquence d'une telle décision parce que les joueurs ne pourront ni s'entraîner encore moins participer à des compétitions au plan local et international. La situation que vivent les jeunes golfeurs n'est pas un cas isolé. Ils sont nombreux les golfeurs inscrits à l'Ivoire golf club, Ivoiriens, Européens et d'autres nationalités, à décrier la gestion de ce parcours dont l'avenir semble incertain. Non seulement, ils dénoncent les cotisations annuelles exorbitantes. 960 000FCFA et 1 200 000FCFA pour un membre qui veut jouer sur les deux parcours en mauvais état, très loin des critères européens, et même des parcours au Maroc, au Sénégal, en Tunisie, au Kenya et au Ghana voisin.
Alors que la cotisation annuelle pour l'ensemble des parcours de l'IGC était de 600 000FCFA. Le parcours de 18 trous n'est pas aux normes. En témoigne les nombreuses insuffisances sur les aires de départ, les bunkers, les abords de fairways... De toute évidence, cette situation interpelle non seulement le Société des Palaces de Cocody (SPDC), mais surtout le ministère du Tourisme et de l'Artisanat, et le ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs. Cette situation ne doit pas prospérer parce que l'Ivoire golf club, demeure l'un des fleurons du tourisme golfique en Côte d'Ivoire. En ces moments de relance de la Côte d'Ivoire sur l'échiquier international, faire subir un tel sort à cette infrastructure sportive et touristique, c'est militer contre le repositionnement du pays. Assurément, une visite des lieux par le ministre des Sports Alain Lobognon et son collègue du Tourisme et de l'Artisanat, Roger Kacou, un homme du sérail, en compagnie de spécialistes du domaine, devrait leur permettre de mieux mieux cerner la menace qui plane sur le golf ivoirien.
Alphonse CAMARA
Ce que ce dernier a fait demandant aux jeunes de rester en retrait. Pendant une quinzaine de jours, les jeunes golfeurs n'ont donc pu avoir accès au parcours. Excédés par cette décision cavalière qui va à l'encontre des règlements en vigueur sur les parcours de golf dans le monde, qui recommandent que les jeunes golfeurs détenteurs du brevet fédéral ne sont pas soumis au payement d'une quelconque cotisation) les victimes ont saisi la fédération qui a donné de la voix. Apparemment, la réaction du président de la fédération Diaby Laye n'est pas tombée dans des oreilles de sourd. En début de semaine, les jeunes golfeurs ont été autorisés à s'entraîner sur les parcours de l'Ivoire golf club. La nouvelle a été accueillie avec une joie mitigée d'autant plus que ces jeunes restent toujours sous la menace d'une décision cavalière qui pourraient intervenir à tout moment. Toute chose qui laisse planer une hypothèque sur l'équipe nationale de golf. En effet, ces jeunes golfeurs de la série jeunes et de la série nationale amateur (SNA) composent l'équipe nationale de golf. Leur interdire l'accès des parcours, c'est empêcher l'équipe nationale d'exister. Ce serait la conséquence d'une telle décision parce que les joueurs ne pourront ni s'entraîner encore moins participer à des compétitions au plan local et international. La situation que vivent les jeunes golfeurs n'est pas un cas isolé. Ils sont nombreux les golfeurs inscrits à l'Ivoire golf club, Ivoiriens, Européens et d'autres nationalités, à décrier la gestion de ce parcours dont l'avenir semble incertain. Non seulement, ils dénoncent les cotisations annuelles exorbitantes. 960 000FCFA et 1 200 000FCFA pour un membre qui veut jouer sur les deux parcours en mauvais état, très loin des critères européens, et même des parcours au Maroc, au Sénégal, en Tunisie, au Kenya et au Ghana voisin.
Alors que la cotisation annuelle pour l'ensemble des parcours de l'IGC était de 600 000FCFA. Le parcours de 18 trous n'est pas aux normes. En témoigne les nombreuses insuffisances sur les aires de départ, les bunkers, les abords de fairways... De toute évidence, cette situation interpelle non seulement le Société des Palaces de Cocody (SPDC), mais surtout le ministère du Tourisme et de l'Artisanat, et le ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs. Cette situation ne doit pas prospérer parce que l'Ivoire golf club, demeure l'un des fleurons du tourisme golfique en Côte d'Ivoire. En ces moments de relance de la Côte d'Ivoire sur l'échiquier international, faire subir un tel sort à cette infrastructure sportive et touristique, c'est militer contre le repositionnement du pays. Assurément, une visite des lieux par le ministre des Sports Alain Lobognon et son collègue du Tourisme et de l'Artisanat, Roger Kacou, un homme du sérail, en compagnie de spécialistes du domaine, devrait leur permettre de mieux mieux cerner la menace qui plane sur le golf ivoirien.
Alphonse CAMARA
