Le gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a lancé, lundi dernier, à la Place Akwaba sise à Abidjan-Port-Bouët, l’opération de démantèlement de 700 panneaux publicitaires irréguliers. Cette opération, qui s’étend du 14 au 24 janvier sur tout le district d’Abidjan, est une initiative du ministère de la Communication et du ministère de l’Intérieur.
M. Beugré Mambé a jugé salutaire cette opération. A l’en croire, la publicité est un instrument de mesure de l’économie. Elle n’est pas, a-t-il souligné, une mauvaise chose, mais ce qui est mauvais, a relevé le gouverneur, c’est la manière dont la publicité est faite à Abidjan et à l’intérieur du pays. Puis d’ajouter qu’il y a des éléments qui permettent de faire une bonne publicité. Ce sont, selon lui, la position des panneaux publicitaires, leur hauteur, largeur et forme géométrique. « Le panneau est un instrument de beauté de la cité, il n’est pas mauvais en lui-même. Nous sommes réunis pour mettre un peu d’ordre. Nous allons voir la manière dont il faut les moderniser parce que nous sommes à l’ère des nouvelles technologies, et un seul panneau peut faire défiler dix publicités », a-t-il révélé.
Mme Bertine Gbétibouo, secrétaire général du Conseil supérieur de la publicité (Csp), s’exprimant au nom du ministre de la Communication qu’elle représentait à cette cérémonie, a décliné les conséquences de l’affichage anarchique : la dégradation du cadre environnemental, les risques d’accidents du fait que les panneaux de signalisation soient masqués par des panneaux publicitaires, la concurrence déloyale entre les publicistes. Pour Mme Gbétibouo, le secteur de la publicité pourrait être rentable si les opérateurs de ce secteur hissent l’affichage au rang d’outil de développement économique.
M. Traoré Karim, adjoint au maire de Port-Bouët, lui, a soutenu que cette action va permettre à Abidjan de rivaliser avec les grandes métropoles. Il n’a pas manqué d’inviter les entreprises à s’inscrire dans ce processus.
Enfin, M. Mahama de la Chambre des afficheurs a avancé que l’anarchie est un phénomène qui contribue à miner le secteur de l’affichage publicitaire.
Une dizaine de panneaux publicitaires anarchiques ont été démantelés, en présence des autorités, à la fin de la cérémonie.
Marcellin Boguy
M. Beugré Mambé a jugé salutaire cette opération. A l’en croire, la publicité est un instrument de mesure de l’économie. Elle n’est pas, a-t-il souligné, une mauvaise chose, mais ce qui est mauvais, a relevé le gouverneur, c’est la manière dont la publicité est faite à Abidjan et à l’intérieur du pays. Puis d’ajouter qu’il y a des éléments qui permettent de faire une bonne publicité. Ce sont, selon lui, la position des panneaux publicitaires, leur hauteur, largeur et forme géométrique. « Le panneau est un instrument de beauté de la cité, il n’est pas mauvais en lui-même. Nous sommes réunis pour mettre un peu d’ordre. Nous allons voir la manière dont il faut les moderniser parce que nous sommes à l’ère des nouvelles technologies, et un seul panneau peut faire défiler dix publicités », a-t-il révélé.
Mme Bertine Gbétibouo, secrétaire général du Conseil supérieur de la publicité (Csp), s’exprimant au nom du ministre de la Communication qu’elle représentait à cette cérémonie, a décliné les conséquences de l’affichage anarchique : la dégradation du cadre environnemental, les risques d’accidents du fait que les panneaux de signalisation soient masqués par des panneaux publicitaires, la concurrence déloyale entre les publicistes. Pour Mme Gbétibouo, le secteur de la publicité pourrait être rentable si les opérateurs de ce secteur hissent l’affichage au rang d’outil de développement économique.
M. Traoré Karim, adjoint au maire de Port-Bouët, lui, a soutenu que cette action va permettre à Abidjan de rivaliser avec les grandes métropoles. Il n’a pas manqué d’inviter les entreprises à s’inscrire dans ce processus.
Enfin, M. Mahama de la Chambre des afficheurs a avancé que l’anarchie est un phénomène qui contribue à miner le secteur de l’affichage publicitaire.
Une dizaine de panneaux publicitaires anarchiques ont été démantelés, en présence des autorités, à la fin de la cérémonie.
Marcellin Boguy