Cela fait une semaine que les soldats français sont aux trousses des islamistes-djihadistes sur le territoire malien. Face à la force de frappe de ceux-ci à les éliminer, les terroristes menacent d’attaquer les pays voisins du Mali.
Ce n’est pas du boucan. La Côte d’Ivoire est dans l’œil du cyclone. L’intervention de l’Armée française baptisée « Serval » à laquelle on assiste depuis quelques jours en vue de déloger les « islamistes rebelles », qui occupent le nord Mali semble vouloir prendre des proportions inquiétantes. En effet, le déluge de feu que lâchent les avions de chasse ‘’Rafales’’, les hélicoptères ‘’Tigres’’ et Gazelles depuis le week-end, dernier, a créé la débandade au sein des terroristes dans leur avancée fulgurante vers la capitale malienne. Ainsi, le lundi 14 janvier, après les frappes aériennes de Gao et Tombouctou, les « guerriers du dessert » auraient décidé de jeter leur dévolu sur les quelques pays frontaliers au Mali, notamment la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Après avoir pris possession de la localité de Diabaly – située à 375 km de Bamako –, plusieurs témoignages concordants recueillis sur place, indiquent que les activistes d’Ançar Dine, du Mujao et d’Aqmi, se livrent à une sorte de propagande de leur ambition terroriste. « Ce lundi, avec les haut-parleurs et tracts, les islamistes ont affirmé, à travers des messages qu’ils scandaient en Arabe, Bambara et en Français, qu'après le Mali, la Côte d'Ivoire et le Burkina seront attaqués à leur tour », a confié une source. A l’en croire, cette réaction des Islamistes fait suite à la « démarche » du Président de la CEDEAO, Alassane Ouattara, qui milite pour une « guerre de libération » totale du Mali afin d’épargner la sous-région de la menace ‘’Boko Haram’’. Car, au moment où plusieurs personnalités du monde opposaient leur refus à cette probable guerre, le Président Ouattara, a pesé de tout son poids pour amener le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter la résolution 2085, autorisant l’envoi d’une force militaire internationale. De ce fait, suite à la demande du Président intérimaire de la République du Mali, Dioncounda Traoré, la France a engagé le jeudi 11 janvier 2013, l’opération « Serval » pour appuyer les forces armées maliennes, qui, deux jours auparavant, avaient pris la vile de Konna, à 70 km de Mopti.
Le Burkina Boucle sa frontière…
Dans cette déroute, les islamistes lancent des intimidations à tous ceux qui essayent de prendre part à cette guerre de libération de l’Afrique de l’ouest. Ils annonçaient, d’ailleurs, des représailles sur le sol français. Ne voulant pas se laisser surprendre, la France a enclenché un plan de sécurité ‘’vigipirate’’. Tout comme certains pays de la sous-région ouest-africaine, qui ont décidé de parer à tout éventualité. C’est le cas du Burkina, qui depuis plusieurs jours, a tenté de sécuriser sa frontière avec le Mali en déployant plus de 1000 soldats. Pour l’heure, même si les soldats ivoiriens sont en train de faire leur valise, « une colonne d'une trentaine d'engins militaires français, escortée par un hélicoptère, a traversé le poste frontière ivoirien de Pôgô (nord) pour regagner le Mali », a-t-on appris le lundi 14 janvier de sources crédibles. C’est dans cette logique que le Président français, François Hollande, en visite à Abou Dhabi, a annoncé, avant-hier, mardi 15 janvier, un renforcement du dispositif militaire français en attendant l'arrivée des forces africaines au Mali. « Pour l'instant, nous sommes à 750 hommes et ça va encore augmenter (...) pour qu'ensuite le plus rapidement possible nous puissions laisser la place aux forces africaines », a déclaré le Chef de l'État français, lors d'une visite à la base navale « Camp de la Paix » où sont déployés des soldats français. Le Président « normal » de la France, devenu pour la circonstance « chef de guerre », a décidé d’aider la CEDEAO. Puisque, selon lui, « le déploiement des 3000 soldats africains va prendre une bonne semaine ». Ainsi, plusieurs pays africains sont prêts pour le combat de la libération du Mali. Pour l’occasion, le Tchad a décidé d’envoyer 150 soldats. Le Nigeria fournira 600 hommes. Le Niger, le Togo, le Burkina Faso préparent au total 500 combattants. Et, enfin le Sénégal avec un gros contingent de 500 guerriers. Sans oublier que les 150 experts ghanéens spécialistes des techniques armées sont présentement sur le territoire malien. S’agissant de la Côte d’Ivoire, le nombre total de soldat devant participer à cette guerre au Mali n’a pas encore été défini par les autorités militaires. C’est le lieu de rappeler qu’il y a urgence à renforcer le dispositif militaire à la frontière ivoiro-malienne. Car, la menace est à prendre au sérieux.
FOFANA BABA IDRISS
Ce n’est pas du boucan. La Côte d’Ivoire est dans l’œil du cyclone. L’intervention de l’Armée française baptisée « Serval » à laquelle on assiste depuis quelques jours en vue de déloger les « islamistes rebelles », qui occupent le nord Mali semble vouloir prendre des proportions inquiétantes. En effet, le déluge de feu que lâchent les avions de chasse ‘’Rafales’’, les hélicoptères ‘’Tigres’’ et Gazelles depuis le week-end, dernier, a créé la débandade au sein des terroristes dans leur avancée fulgurante vers la capitale malienne. Ainsi, le lundi 14 janvier, après les frappes aériennes de Gao et Tombouctou, les « guerriers du dessert » auraient décidé de jeter leur dévolu sur les quelques pays frontaliers au Mali, notamment la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Après avoir pris possession de la localité de Diabaly – située à 375 km de Bamako –, plusieurs témoignages concordants recueillis sur place, indiquent que les activistes d’Ançar Dine, du Mujao et d’Aqmi, se livrent à une sorte de propagande de leur ambition terroriste. « Ce lundi, avec les haut-parleurs et tracts, les islamistes ont affirmé, à travers des messages qu’ils scandaient en Arabe, Bambara et en Français, qu'après le Mali, la Côte d'Ivoire et le Burkina seront attaqués à leur tour », a confié une source. A l’en croire, cette réaction des Islamistes fait suite à la « démarche » du Président de la CEDEAO, Alassane Ouattara, qui milite pour une « guerre de libération » totale du Mali afin d’épargner la sous-région de la menace ‘’Boko Haram’’. Car, au moment où plusieurs personnalités du monde opposaient leur refus à cette probable guerre, le Président Ouattara, a pesé de tout son poids pour amener le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter la résolution 2085, autorisant l’envoi d’une force militaire internationale. De ce fait, suite à la demande du Président intérimaire de la République du Mali, Dioncounda Traoré, la France a engagé le jeudi 11 janvier 2013, l’opération « Serval » pour appuyer les forces armées maliennes, qui, deux jours auparavant, avaient pris la vile de Konna, à 70 km de Mopti.
Le Burkina Boucle sa frontière…
Dans cette déroute, les islamistes lancent des intimidations à tous ceux qui essayent de prendre part à cette guerre de libération de l’Afrique de l’ouest. Ils annonçaient, d’ailleurs, des représailles sur le sol français. Ne voulant pas se laisser surprendre, la France a enclenché un plan de sécurité ‘’vigipirate’’. Tout comme certains pays de la sous-région ouest-africaine, qui ont décidé de parer à tout éventualité. C’est le cas du Burkina, qui depuis plusieurs jours, a tenté de sécuriser sa frontière avec le Mali en déployant plus de 1000 soldats. Pour l’heure, même si les soldats ivoiriens sont en train de faire leur valise, « une colonne d'une trentaine d'engins militaires français, escortée par un hélicoptère, a traversé le poste frontière ivoirien de Pôgô (nord) pour regagner le Mali », a-t-on appris le lundi 14 janvier de sources crédibles. C’est dans cette logique que le Président français, François Hollande, en visite à Abou Dhabi, a annoncé, avant-hier, mardi 15 janvier, un renforcement du dispositif militaire français en attendant l'arrivée des forces africaines au Mali. « Pour l'instant, nous sommes à 750 hommes et ça va encore augmenter (...) pour qu'ensuite le plus rapidement possible nous puissions laisser la place aux forces africaines », a déclaré le Chef de l'État français, lors d'une visite à la base navale « Camp de la Paix » où sont déployés des soldats français. Le Président « normal » de la France, devenu pour la circonstance « chef de guerre », a décidé d’aider la CEDEAO. Puisque, selon lui, « le déploiement des 3000 soldats africains va prendre une bonne semaine ». Ainsi, plusieurs pays africains sont prêts pour le combat de la libération du Mali. Pour l’occasion, le Tchad a décidé d’envoyer 150 soldats. Le Nigeria fournira 600 hommes. Le Niger, le Togo, le Burkina Faso préparent au total 500 combattants. Et, enfin le Sénégal avec un gros contingent de 500 guerriers. Sans oublier que les 150 experts ghanéens spécialistes des techniques armées sont présentement sur le territoire malien. S’agissant de la Côte d’Ivoire, le nombre total de soldat devant participer à cette guerre au Mali n’a pas encore été défini par les autorités militaires. C’est le lieu de rappeler qu’il y a urgence à renforcer le dispositif militaire à la frontière ivoiro-malienne. Car, la menace est à prendre au sérieux.
FOFANA BABA IDRISS