PARIS - Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, participera samedi au sommet extraordinaire de la Cédéao à Abidjan pour "accélérer la mise en place de la force d'intervention ouest-africaine (Misma) au Mali, a-t-il déclaré vendredi à l'AFP.
M. Fabius a indiqué qu'il représenterait à cette réunion le président François Hollande, qui a été invité par le président de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
"Je m'y rendrai avec un attaché militaire et nous allons voir avec nos amis africains comment accélérer la mise en place de la Misma" (Mission international de soutien au Mali), la force d'intervention africaine au Mali, a précisé M. Fabius.
"Déjà, le chef d'état-major est à pied d'oeuvre. Il y a des premiers contingents qui sont disponibles et la réunion de demain va permettre de préciser un certain nombre de choses et d'avancer", a-t-il ajouté en marge d'une réunion sur la diplomatie économique à Paris.
Cette volonté d'accélération est partagée par le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, qui s'est exprimé en ce sens vendredi à Abidjan lors d'une réunion de ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la région, préparatoire au sommet.
Une centaine de militaires togolais et nigérians, premiers éléments de la Misma, sont arrivés jeudi soir à Bamako. Quelques 2.000 membres de cette force doivent être déployés d'ici le 26 janvier.
Huit pays ouest-africains --Nigeria, Togo, Bénin, Sénégal, Niger, Guinée, Ghana et Burkina Faso-- plus le Tchad contribuent à la force. Au total, quelque 5.300 soldats du continent africain devraient être déployés au Mali.
Le sommet de samedi intervient une semaine après le déclenchement des opérations militaires françaises. Plus de 1.400 soldats français, des avions et des hélicoptères de combat, sont désormais déployés au Mali.
cr/nou/df
M. Fabius a indiqué qu'il représenterait à cette réunion le président François Hollande, qui a été invité par le président de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
"Je m'y rendrai avec un attaché militaire et nous allons voir avec nos amis africains comment accélérer la mise en place de la Misma" (Mission international de soutien au Mali), la force d'intervention africaine au Mali, a précisé M. Fabius.
"Déjà, le chef d'état-major est à pied d'oeuvre. Il y a des premiers contingents qui sont disponibles et la réunion de demain va permettre de préciser un certain nombre de choses et d'avancer", a-t-il ajouté en marge d'une réunion sur la diplomatie économique à Paris.
Cette volonté d'accélération est partagée par le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, qui s'est exprimé en ce sens vendredi à Abidjan lors d'une réunion de ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la région, préparatoire au sommet.
Une centaine de militaires togolais et nigérians, premiers éléments de la Misma, sont arrivés jeudi soir à Bamako. Quelques 2.000 membres de cette force doivent être déployés d'ici le 26 janvier.
Huit pays ouest-africains --Nigeria, Togo, Bénin, Sénégal, Niger, Guinée, Ghana et Burkina Faso-- plus le Tchad contribuent à la force. Au total, quelque 5.300 soldats du continent africain devraient être déployés au Mali.
Le sommet de samedi intervient une semaine après le déclenchement des opérations militaires françaises. Plus de 1.400 soldats français, des avions et des hélicoptères de combat, sont désormais déployés au Mali.
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