La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lance irrémédiablement, dès aujourd’hui, à Abidjan, l`assaut final contre les rebelles djihadistes occupant le nord-Mali. Quant aux chefs d’états-majors des Armées des pays membres de la CEDEAO, ils sont en concertation, depuis le mercredi 16 janvier 2013, à Bamako. Ces chefs d’états-majors des Armées des pays de la Cedeao analysent les dernières dispositions en vue d’une intervention efficace dans le nord-Mali. Le mécanisme de paix et de sécurité de cette institution sous-régionale de la Cedeao a débattu hier, vendredi 18 janvier, de la question. Les chefs d’Etat et de Gouvernement y planchent, aujourd’hui, à Abidjan.
Dans le cadre de cette opération d`envergure, baptisée MISMA, Mission Internationale de Soutien au Mali, la CEDEAO entend déployer un peu plus de 2000 hommes, essentiellement fournis par le Nigéria, le Sénégal, le Niger, le Togo, le Bénin et le Burkina Faso. Depuis le vendredi 11 janvier dernier, la France, sollicitée par les autorités maliennes et la Cedeao, a engagé une opération de reconquête du Nord du Mali, baptisée "Opération Serval", et caractérisée par des raids aériens de son aviation contre les positions des rebelles djihadistes, ainsi que le déploiement au sol de forces spéciales, en soutien à l`Armée malienne. Après six jours d`intenses combats, intensifiés par des affrontements au corps à corps, au sol, de l`armée française, notamment à Diabaly, localité située à 400 Km au nord de Bamako, la capitale. Les troupes de la Cedeao se déploient progressivement sur le théâtre des opérations. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, participera au sommet extraordinaire de la Cédéao à Abidjan pour "accélérer la mise en place de la force d'intervention ouest-africaine (Misma) au Mali’’, a-t-il déclaré, hier, vendredi 18 janvier, en marge d'une réunion sur la diplomatie économique à Paris.
Le ministre français des Affaires étrangères, a toutefois indiqué qu'il représenterait à cette réunion le président François Hollande, qui a été invité par le président de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. "Je m'y rendrai avec un attaché militaire et nous allons voir avec nos amis africains comment accélérer la mise en place de la Misma, (la force d'intervention africaine au Mali)’’, a précisé Laurent Fabius. "Déjà, le chef d'état-major est à pied d'oeuvre. Il y a des premiers contingents qui sont disponibles et la réunion de demain (aujourd’hui) va permettre de préciser un certain nombre de choses et d'avancer", a-t-il ajouté. Cette volonté d'accélération est partagée par le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, qui s'est exprimé en ce sens, hier, vendredi 18 janvier 2013, à Abidjan lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la sous-région, préparatoire au sommet des chefs d’Etats de la Cedeao qui se tient ce jour à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan.
LORNG ESMEL
Dans le cadre de cette opération d`envergure, baptisée MISMA, Mission Internationale de Soutien au Mali, la CEDEAO entend déployer un peu plus de 2000 hommes, essentiellement fournis par le Nigéria, le Sénégal, le Niger, le Togo, le Bénin et le Burkina Faso. Depuis le vendredi 11 janvier dernier, la France, sollicitée par les autorités maliennes et la Cedeao, a engagé une opération de reconquête du Nord du Mali, baptisée "Opération Serval", et caractérisée par des raids aériens de son aviation contre les positions des rebelles djihadistes, ainsi que le déploiement au sol de forces spéciales, en soutien à l`Armée malienne. Après six jours d`intenses combats, intensifiés par des affrontements au corps à corps, au sol, de l`armée française, notamment à Diabaly, localité située à 400 Km au nord de Bamako, la capitale. Les troupes de la Cedeao se déploient progressivement sur le théâtre des opérations. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, participera au sommet extraordinaire de la Cédéao à Abidjan pour "accélérer la mise en place de la force d'intervention ouest-africaine (Misma) au Mali’’, a-t-il déclaré, hier, vendredi 18 janvier, en marge d'une réunion sur la diplomatie économique à Paris.
Le ministre français des Affaires étrangères, a toutefois indiqué qu'il représenterait à cette réunion le président François Hollande, qui a été invité par le président de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. "Je m'y rendrai avec un attaché militaire et nous allons voir avec nos amis africains comment accélérer la mise en place de la Misma, (la force d'intervention africaine au Mali)’’, a précisé Laurent Fabius. "Déjà, le chef d'état-major est à pied d'oeuvre. Il y a des premiers contingents qui sont disponibles et la réunion de demain (aujourd’hui) va permettre de préciser un certain nombre de choses et d'avancer", a-t-il ajouté. Cette volonté d'accélération est partagée par le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, qui s'est exprimé en ce sens, hier, vendredi 18 janvier 2013, à Abidjan lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la sous-région, préparatoire au sommet des chefs d’Etats de la Cedeao qui se tient ce jour à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan.
LORNG ESMEL