Abidjan - La grève de 72 heures décrétée par la Confédération des syndicats des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Cosyfoci) a été largement suivie à Abidjan, a constaté lundi l’AIP dans plusieurs services publics au Plateau, quartier administratif et des affaires de la ville.
Au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, la quasi-totalité des bureaux étaient vides à la mi-journée. Quelques agents présents dans les bureaux pour assurer "le service minimum", quand d’autres, assis dans la cour du ministère, n’entendaient "pas reprendre le travail avant jeudi".
" Nous suivons le mot d’ordre de grève. Tant que nos responsables syndicaux ne nous disent pas de reprendre, nous continuons d’observer l’arrêt de travail jusqu’au bout", affirme un agent de cette administration.
Les syndicats de fonctionnaires réclament entre autres "le déblocage des salaires, la revalorisation de l'indice salarial à hauteur de 150 points, soit 35.000 francs CFA sur le salaire de base", ainsi que la revalorisation de l'indemnité de résidence à 70.000 francs CFA pour le plus petit fonctionnaire, le paiement intégral des indemnités et primes, payées à moitié depuis 2009 (pour certains corps de fonctionnaires), le passage de l'allocation familiale de 2500 à 10.000 francs CFA et de l'indemnité de transport de 7500 à 25.000 FCFA".
Dans un communiqué publié par voie de presse, le ministre ivoirien de la Fonction publique avait menacé de sanctionner les grévistes, évoquant des vices de procédure dans le processus d’entrée en grève. Le ministre avait également exigé que des dispositions soient prises par les administrations pour que le service minimum soit assuré.
"Nous n’avons pas encore fait le point de la journée, mais des dispositions ont été déjà prises pour que des sanctions soient prises contre les agents des administrations où le service minimum ne sera pas assuré", a fait savoir à l’AIP le chef du service communication du ministère de la Fonction publique.
Plusieurs autres administrations étaient également vides au niveau des tours administratives, a constaté l’AIP.
Joint au téléphone par l’AIP, le président de la Cosyfoci a déclaré que son "organisation reste ouverte à la négociation avec le gouvernement".
(AIP)
tm
(AIP)
Au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, la quasi-totalité des bureaux étaient vides à la mi-journée. Quelques agents présents dans les bureaux pour assurer "le service minimum", quand d’autres, assis dans la cour du ministère, n’entendaient "pas reprendre le travail avant jeudi".
" Nous suivons le mot d’ordre de grève. Tant que nos responsables syndicaux ne nous disent pas de reprendre, nous continuons d’observer l’arrêt de travail jusqu’au bout", affirme un agent de cette administration.
Les syndicats de fonctionnaires réclament entre autres "le déblocage des salaires, la revalorisation de l'indice salarial à hauteur de 150 points, soit 35.000 francs CFA sur le salaire de base", ainsi que la revalorisation de l'indemnité de résidence à 70.000 francs CFA pour le plus petit fonctionnaire, le paiement intégral des indemnités et primes, payées à moitié depuis 2009 (pour certains corps de fonctionnaires), le passage de l'allocation familiale de 2500 à 10.000 francs CFA et de l'indemnité de transport de 7500 à 25.000 FCFA".
Dans un communiqué publié par voie de presse, le ministre ivoirien de la Fonction publique avait menacé de sanctionner les grévistes, évoquant des vices de procédure dans le processus d’entrée en grève. Le ministre avait également exigé que des dispositions soient prises par les administrations pour que le service minimum soit assuré.
"Nous n’avons pas encore fait le point de la journée, mais des dispositions ont été déjà prises pour que des sanctions soient prises contre les agents des administrations où le service minimum ne sera pas assuré", a fait savoir à l’AIP le chef du service communication du ministère de la Fonction publique.
Plusieurs autres administrations étaient également vides au niveau des tours administratives, a constaté l’AIP.
Joint au téléphone par l’AIP, le président de la Cosyfoci a déclaré que son "organisation reste ouverte à la négociation avec le gouvernement".
(AIP)
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