« Je vous exhorte à persévérer et vous félicite pour cette belle initiative que vous venez de prendre, en mettant en place cet instrument de développement économique, dont ses actions doivent déboucher sur la paix tant recherchée ; et je salue avec déférence l’avènement de « kaadô » (nous sommes un) ». Tels sont les mots d’encouragement du président de la Cdvr, Charles Konan Banny à l’endroit d’une délégation des membres de cette organisation apolitique, conduite par sa présidente Léopoldine Tiézan Coffie. Selon la présidente de l’association, « nos échanges ont été francs et le président de la Cdvr nous a prodigués des conseils d’usage. Il compte apporter son appui au programme que nous lui avons soumis et qui d’ailleurs va dans la droite ligne de sa mission. Il nous a également interpellés sur le fait qu’il faut une cohésion sociale entre les cadres, les fils et les filles des sept (7) régions du pays gouro, Bouaflé, Daloa, Vavoua, Sinfra Konahiri, Zuénoula et Oumé ». Dans leurs échanges, Charles Konan Banny est revenu sur le fait que pour réussir une mission, il faut d’abord compter sur ses propres moyens. « La paix durable que tous les Ivoiriens recherchent, doit fouetter l’orgueil de kaadô, pour qu’ensemble nous puissions trouver le remède », a-t-il fait savoir à la délégation. Le pays a connu une accalmie pendant la crise grâce aux femmes du pays gouro « qui ont manifestement joué leur partition. Et le constat que je peux faire ici, est de les féliciter, elles ont bravé toutes les embûches lors de la crise et la crise postélectorale pour apporter un plus à la Côte d’Ivoire, en inondant nos marchés de vivriers, ça c’est très important et il convient de le souligner», a-t-il reconnu. Selon lui, cette entité sera comme une sorte de boussole sur laquelle l’on peut s’appuyer pour éveiller les consciences. A court terme, cette association compte lancer très bientôt son programme d’activités au grand bonheur de ses membres. Il faut rappeler que kaadô (nous sommes un) mis sur pied le 29 décembre 2012, est un instrument de développement économique et social du pays gouro. Cette rencontre qui s’est voulue fraternelle, a eu lieu le vendredi dernier, dans les locaux de la Cdvr.
Iris Fabiola Yaëlle
Iris Fabiola Yaëlle