L’appel à la grève lancé par la Confédération des syndicats de fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Cosyfoci) n’est pas tombé dans des oreilles de sourds.
Comme annoncé par la Cosyfoci, la date du 21 janvier marque le début d’une grève de 72 heures des agents de l’administration publique. Un mot d’ordre suivi à la lettre par les agents qui n’ont pas mis les pieds à leurs bureaux hier. Il était un peu plus de 11 heures ce lundi lorsque nous arrivions au bâtiment qui abrite le cabinet du ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives. En ce lieu qui habituellement grouillait de monde, il a régné hier un calme plat. Et pour cause, les agents ont décidé de respecter le mot d’ordre lancé par leur confédération. Mais il faut dire que des agents étaient quand même visibles dans la cour de la fonction publique. Une visite des bureaux du cabinet nous a permis de constater que la grève a été largement suivie. Aucun agent n’était présent à son bureau, excepté Urbain Kouamé, chef de service communication et relations publiques avec ses assistantes. Qui a bien voulu se prêter à nos questions. En effet, il nous confirmait l’absence des agents à leur poste depuis l’heure d’ouverture des bureaux pour cause de grève. Avant de nous annoncer que le ministre Gnamien Konan avait délégué des membres de son cabinet pour sillonner les différentes directions afin de faire le point des présences et des absences. Après quoi, il a confié que selon la loi de 1992 portant statut de la fonction publique, il est prévu d’assurer le service minimum et que si cela n’était pas fait, cette même loi prévoyait des sanctions. Mais avant, il avait promis un point de presse du ministre dans le courant de la journée. Nous aurons attendu en vain. Ainsi en début de soirée lorsque nous avons joint par téléphone l’instigateur de ce mouvement de grève, Apollinaire Tapé Djédjé, il a dit sa satisfaction parce que cette grève a été une réussite. En effet, il nous confiait que la grève à été observée dans la quasi-totalité des services de la fonction publique du district et que pour ce premier jour, «90% des services à l’intérieur du pays s’étaient alignés». Rappelons que les revendications des fonctionnaires sont essentiellement d’ordre salarial.
Hermann Djea
Comme annoncé par la Cosyfoci, la date du 21 janvier marque le début d’une grève de 72 heures des agents de l’administration publique. Un mot d’ordre suivi à la lettre par les agents qui n’ont pas mis les pieds à leurs bureaux hier. Il était un peu plus de 11 heures ce lundi lorsque nous arrivions au bâtiment qui abrite le cabinet du ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives. En ce lieu qui habituellement grouillait de monde, il a régné hier un calme plat. Et pour cause, les agents ont décidé de respecter le mot d’ordre lancé par leur confédération. Mais il faut dire que des agents étaient quand même visibles dans la cour de la fonction publique. Une visite des bureaux du cabinet nous a permis de constater que la grève a été largement suivie. Aucun agent n’était présent à son bureau, excepté Urbain Kouamé, chef de service communication et relations publiques avec ses assistantes. Qui a bien voulu se prêter à nos questions. En effet, il nous confirmait l’absence des agents à leur poste depuis l’heure d’ouverture des bureaux pour cause de grève. Avant de nous annoncer que le ministre Gnamien Konan avait délégué des membres de son cabinet pour sillonner les différentes directions afin de faire le point des présences et des absences. Après quoi, il a confié que selon la loi de 1992 portant statut de la fonction publique, il est prévu d’assurer le service minimum et que si cela n’était pas fait, cette même loi prévoyait des sanctions. Mais avant, il avait promis un point de presse du ministre dans le courant de la journée. Nous aurons attendu en vain. Ainsi en début de soirée lorsque nous avons joint par téléphone l’instigateur de ce mouvement de grève, Apollinaire Tapé Djédjé, il a dit sa satisfaction parce que cette grève a été une réussite. En effet, il nous confiait que la grève à été observée dans la quasi-totalité des services de la fonction publique du district et que pour ce premier jour, «90% des services à l’intérieur du pays s’étaient alignés». Rappelons que les revendications des fonctionnaires sont essentiellement d’ordre salarial.
Hermann Djea