D’ici quelques jours, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) va entamer les consultations des populations. Mais avant, elle a procédé à la formation des commissions chargées d’accomplir cette mission.
«Les Ivoiriens veulent sortir de la réconciliation», disait le président de la Cdvr, Charles Konan Banny. Hier lundi 21 janvier, au siège de l’institution, lors d’un séminaire de formation organisé à l’intention des commissions locales du district d’Abidjan. Des commissions qui investiront très bientôt le terrain à l’écoute des populations. Charles Konan Banny traduisait ainsi les préoccupations des populations qui, depuis la mise sur pied de cette institution, attendent beaucoup d’elle, eu égard à ses attributions. Mais depuis, elle peine à prendre son envol, au point même que les Ivoiriens commencent à désespérer. Cette fois, à en croire le président de la Cdvr, sera la bonne puisque les commissions à qui des rudiments seront donnés pourront booster le processus d’autant plus qu’elles seront en contact avec les populations pour recueillir leurs témoignages. Processus au terme duquel, pense Charles Konan Banny, que l’on sera à même de rapprocher des Ivoiriens que la crise a réussi à séparer. Au nombre de 6, ces commissions locales, ont été imprégnées de la mission qui sera la leur. Il s’agira entre autres de contribuer à la sensibilisation des citoyens et des communautés locales sur les différentes phases du processus, organiser et conduire le dialogue communautaire et intercommunautaire, assurer la prise des dépositions des victimes en relation avec les centres d’écoute. Présélectionner les cas de violation les plus graves ou les plus symboliques en vue de les proposer pour inscription au rôle des audiences publiques, être l’interface des Ong et enfin constituer une base de données locales et régionales. En procédant ainsi, le but poursuivi par la Cdvr est la sensibilisation afin de familiariser la population avec le travail qu’elle entreprend mais surtout de l’informer de consultations nationales. Les commissions locales, dira Charles Konan Banny, sont composées de différentes couches de la société qui «sont en position de fournir un avis éclairé». Il est à noter que les commissions qui ont bénéficié de cette formation sont celles du district d’Abidjan, notamment Abobo-Anyama ; Adjamé-Attécoubé-Plateau ; Cocody-Bingerville ; Treichville-Marcory-Koumassi-Port bouet ; Yopougon 1- Songon et Yopougon 2 avec 48 quartiers précaires.
Hermann Djea
«Les Ivoiriens veulent sortir de la réconciliation», disait le président de la Cdvr, Charles Konan Banny. Hier lundi 21 janvier, au siège de l’institution, lors d’un séminaire de formation organisé à l’intention des commissions locales du district d’Abidjan. Des commissions qui investiront très bientôt le terrain à l’écoute des populations. Charles Konan Banny traduisait ainsi les préoccupations des populations qui, depuis la mise sur pied de cette institution, attendent beaucoup d’elle, eu égard à ses attributions. Mais depuis, elle peine à prendre son envol, au point même que les Ivoiriens commencent à désespérer. Cette fois, à en croire le président de la Cdvr, sera la bonne puisque les commissions à qui des rudiments seront donnés pourront booster le processus d’autant plus qu’elles seront en contact avec les populations pour recueillir leurs témoignages. Processus au terme duquel, pense Charles Konan Banny, que l’on sera à même de rapprocher des Ivoiriens que la crise a réussi à séparer. Au nombre de 6, ces commissions locales, ont été imprégnées de la mission qui sera la leur. Il s’agira entre autres de contribuer à la sensibilisation des citoyens et des communautés locales sur les différentes phases du processus, organiser et conduire le dialogue communautaire et intercommunautaire, assurer la prise des dépositions des victimes en relation avec les centres d’écoute. Présélectionner les cas de violation les plus graves ou les plus symboliques en vue de les proposer pour inscription au rôle des audiences publiques, être l’interface des Ong et enfin constituer une base de données locales et régionales. En procédant ainsi, le but poursuivi par la Cdvr est la sensibilisation afin de familiariser la population avec le travail qu’elle entreprend mais surtout de l’informer de consultations nationales. Les commissions locales, dira Charles Konan Banny, sont composées de différentes couches de la société qui «sont en position de fournir un avis éclairé». Il est à noter que les commissions qui ont bénéficié de cette formation sont celles du district d’Abidjan, notamment Abobo-Anyama ; Adjamé-Attécoubé-Plateau ; Cocody-Bingerville ; Treichville-Marcory-Koumassi-Port bouet ; Yopougon 1- Songon et Yopougon 2 avec 48 quartiers précaires.
Hermann Djea
