Le gouvernement a encore reçu mercredi le Front populaire ivoirien (Fpi), avec cette fois à sa tête, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko.
Le dialogue direct entre le gouvernement et le Front populaire ivoirien (Fpi) avance. Après avoir été reçu à plusieurs reprises par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, l’ancien parti au pouvoir était mercredi chez le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko. Une rencontre qui a permis d’arrêter un chronogramme en vue de permettre la participation du Fpi aux prochaines élections municipales et régionales. « Aujourd’hui, nous avons mis en place quatre commissions pour traiter les quatre questions que sont la sécurité, le jeu démocratique, la réconciliation et l’Etat de droit. Il y a des délégations du gouvernement, des délégations du Front populaire ivoirien. Ces délégations vont travailler vendredi (aujourd’hui, ndlr) en sous-commission à partir de 15h. Et lundi également. Mardi, nous aurons une plénière pour faire la synthèse de nos travaux que nous soumettrons ensuite au Premier ministre», a confié le patron de la sécurité au terme du huis clos qui a duré moins d’une demi-heure. Il s’est réjoui de la bonne ambiance qui a prévalu lors des échanges. «Nous avons noté la volonté d’aller de l’avant, de renforce ce dialogue-là, afin d’avoir un environnement apaisé et que le Fpi puisse participer pleinement au jeu démocratique», a-t-il ajouté. «L’ambiance a été bonne. Nous mettons beaucoup d’espoir dans ces négociations», s’est exprimé à sa suite Richard Kodjo, secrétaire général par intérim du Fpi. «Nous sommes tous des fils et filles de ce pays. Il n’est pas bon que nous nous regardions en chiens de faïence pendant longtemps. L’un des buts de cette négociation, c’est de nous permettre enfin de regarder dans la même direction, en examinant sincèrement et en profondeur les propositions que nous avons faites au gouvernement et qui sont consignées dans un livre blanc», a-t-il poursuivi. Le ministre Hamed Bakayoko s’est un peu plus tard prononcé sur un probable report des prochaines élections locales. « On peut le dire, les élections sont reportées. Le président attend les résultats de ces discussions. Vous savez, d’un côté on discute avec les partis membres du Cadre permanent de dialogue (qui regroupe l’opposition excepté le Fpi, ndlr), le gouvernement discute également avec le Fpi, à sa demande, qui a souhaité avoir une discussion particulière. A la fin de tout cela, le gouvernement, le président de la République, en discussion avec la Cei, fixeront la date qui conviendra à tout le monde. Ce qu’on souhaite, c’est que tout le monde participe à ces élections», a-t-il affirmé. « Après ce sera difficile. Le président est à mi- mandat. Son programme est porté principalement sur la décentralisation… On ne peut pas attendre indéfiniment », a-t-il conclu. La délégation du Fpi était composée notamment de Miaka Ouretto, Marie-Odette Lorougnon, Amani N’guessan, Sébastien Dano Djédjé.
Bamba K. Inza
Le dialogue direct entre le gouvernement et le Front populaire ivoirien (Fpi) avance. Après avoir été reçu à plusieurs reprises par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, l’ancien parti au pouvoir était mercredi chez le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko. Une rencontre qui a permis d’arrêter un chronogramme en vue de permettre la participation du Fpi aux prochaines élections municipales et régionales. « Aujourd’hui, nous avons mis en place quatre commissions pour traiter les quatre questions que sont la sécurité, le jeu démocratique, la réconciliation et l’Etat de droit. Il y a des délégations du gouvernement, des délégations du Front populaire ivoirien. Ces délégations vont travailler vendredi (aujourd’hui, ndlr) en sous-commission à partir de 15h. Et lundi également. Mardi, nous aurons une plénière pour faire la synthèse de nos travaux que nous soumettrons ensuite au Premier ministre», a confié le patron de la sécurité au terme du huis clos qui a duré moins d’une demi-heure. Il s’est réjoui de la bonne ambiance qui a prévalu lors des échanges. «Nous avons noté la volonté d’aller de l’avant, de renforce ce dialogue-là, afin d’avoir un environnement apaisé et que le Fpi puisse participer pleinement au jeu démocratique», a-t-il ajouté. «L’ambiance a été bonne. Nous mettons beaucoup d’espoir dans ces négociations», s’est exprimé à sa suite Richard Kodjo, secrétaire général par intérim du Fpi. «Nous sommes tous des fils et filles de ce pays. Il n’est pas bon que nous nous regardions en chiens de faïence pendant longtemps. L’un des buts de cette négociation, c’est de nous permettre enfin de regarder dans la même direction, en examinant sincèrement et en profondeur les propositions que nous avons faites au gouvernement et qui sont consignées dans un livre blanc», a-t-il poursuivi. Le ministre Hamed Bakayoko s’est un peu plus tard prononcé sur un probable report des prochaines élections locales. « On peut le dire, les élections sont reportées. Le président attend les résultats de ces discussions. Vous savez, d’un côté on discute avec les partis membres du Cadre permanent de dialogue (qui regroupe l’opposition excepté le Fpi, ndlr), le gouvernement discute également avec le Fpi, à sa demande, qui a souhaité avoir une discussion particulière. A la fin de tout cela, le gouvernement, le président de la République, en discussion avec la Cei, fixeront la date qui conviendra à tout le monde. Ce qu’on souhaite, c’est que tout le monde participe à ces élections», a-t-il affirmé. « Après ce sera difficile. Le président est à mi- mandat. Son programme est porté principalement sur la décentralisation… On ne peut pas attendre indéfiniment », a-t-il conclu. La délégation du Fpi était composée notamment de Miaka Ouretto, Marie-Odette Lorougnon, Amani N’guessan, Sébastien Dano Djédjé.
Bamba K. Inza
