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Art et Culture Publié le vendredi 25 janvier 2013 | Le Temps

Fespaco 2013 /Après l’incendie / Le délégué général déclare : «C’est un grand choc pour nous»

«C’est un grand choc». Voici en substance ce qu’a déclaré Michel Ouédraogo délégué général du Fespaco à propos de l’incendie qui a ravagé la salle de cinéma logé dans l’immeuble jouxtant le siège du festival. Cette déclaration a été faite au lendemain de la conférence de Paris. «C'est un grand choc pour le cinéma africain, et pour tous ceux qui œuvrent pour que le Fespaco prenne une grande dimension; j'ai pu entrer rapidement en contact avec le ministre de la Culture et du tourisme, Baba Hama, qui était lui-même sur place pour constater les dégâts ; j'ai pu également entendre que le maire s'est déplacé pour constater de visu cette scène dramatique. Nous constatons donc une solidarité sur ce qui vient d'arriver. Nous avons voulu offrir ce bâtiment, comme l'a promis le chef de l'Etat, à tous les cinéastes africains. Mais, à cette édition, vu ce qui vient de se produire, je ne suis pas sûr que ce vœux se réalise ; pourtant, des dispositions avaient été prises pour que cette salle soit fonctionnelle. Dès notre retour, si nous constatons que nous ne pouvons pas compter sur ce bâtiment, nous allons proposer un plan B pour que cela n'ait pas un impact important sur la manifestation. L'idéal vraiment, c'était de célébrer la 23e édition dans cet édifice qui sera baptisé «le Palais du Festival». Cela allait renforcer notre image du moment que le Fespaco, aurait été le premier festival au monde à disposer de sa propre salle de cinéma», confie Michel Ouedraogo. Bien avant le malheureux incident, une délégation dudit festival sillonnait les grandes capitales européennes en vue de faire du lobbying. Dans la capitale française l’équipe du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) a présenté les grandes lignes de la 23e édition. Au total 27 prix seront attribués à cette 23e édition. Pour ce qui est de la présidence des jurys confiée aux femmes, il s’agit, selon Michel Ouédraogo : «d’accorder à la femme, toute sa place dans le cinéma africain c’est pourquoi sur les 27 jurés nous avons coopté 14 femmes».

Marlène Sih Kah
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