Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les Chefs d’Etat major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé samedi, à l’issue d’une réunion d’urgence à Abidjan, de revoir à la hausse l’effectif des soldats à déployer au Mali, qui passe désormais de 3 300 à 7 700 soldats envisagés sous la bannière de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), a déclaré le même jour dans un entretien à APA, le général de corps d’armée, Soumaïla Bakayoko, Chef d’Etat major général des armées ivoiriennes et président du comité des Chefs d’Etat major de la CEDEAO.
‘'Nous avons décidé de demander aux pays contributeurs de cette force de la porter à hauteur de 7700 soldats'', a déclaré l'officier supérieur ivoirien, précisant que ‘'chacun des pays sait très bien quel est l'effectif qu'il doit fournir par rapport à la MISMA''.
‘'Nous avons également déterminé l'emplacement, c'est-à-dire comment ces unités seront déployées sur le terrain. Cela sera appliqué par le Commandant de la force avec son état major'', a-t-il ajouté en présence du général nigérian Shehu Abdulkadir, Commandant de la MISMA dont les Chefs d'Etat ont entériné la nomination le samedi dernier.
La conférence des Chefs d'Etat a salué le samedi 19 janvier dernier la ‘'promptitude'' avec laquelle le Burkina, le Niger, le Nigeria, le Togo ont pré-positionné leur contingent pour le déploiement urgent au Mali.
Le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Libéria, le Ghana, le Sénégal et la Sierra Leone ont à cette occasion exprimé leur intention de participer à cette mission.
Le général Bakayoko a également annoncé que les Chefs d'Etat major ont décidé de la ‘'mise sur pied d'un comité restreint de Chef d'Etat major de la CEDEAO pour le suivi, le contrôle effectif de la montée en puissance, et du déploiement des effectifs de la MISMA''.
‘'Il y aura un suivi du déploiement des forces pour respecter les délais, les itinéraires et l'arrivée rigoureuse des hommes sur le terrain'', a insisté le patron des armées ivoiriennes.
Enfin, a poursuivit le général Soumaïla Bakayoko ‘' nous avons insisté sur la chaîne de Commandement de sorte que le rôle de chaque Chef d'Etat major, est de fournir de façon organique les troupes au Commandant de la force MISMA et à son état major''.
‘'Lorsque vous avez fini de désigner votre unité, qui est équipée, opérationnelle, votre rôle est fini. Il appartient au Commandant de la force de les déployer là où il faut selon les besoins opérationnels'', a-t-il ajouté.
La réunion d'urgence d'Abidjan a en outre ‘'défini la coordination entre toute ces forces qui se retrouvent en tant que MISMA d'abord et les autres forces partenaires qui sont sur le terrain à savoir la France, le Mali et le Tchad qui vient aider tout cela''.
‘'Nous avons mis en place la coordination pour que les forces travaillent la main dans la main'', a encore expliquer le général Bakayoko.
S'agissant du coût de la mission, le général Soumaïla Bakayoko a noté qu'il revient au président de la CEDEAO de dire ses besoins.
‘' Nous, nous sommes des techniciens. Nous lui soumettons l'étude que nous avons faite. Ca sera validé à Adiss-Abeba. Ca sera présenté aux donateurs et vous aurez en ce moment les détails de ce coût'', a-t-il conclu à ce propos.
Les premiers besoins de la MISMA avaient été évalués à 500 millions de dollars, soit 150 milliards de fcfa.
Une conférence des donateurs est prévue mardi prochain à Addis Abeba au siège de l'Union africaine en vue de la mobilisation de ces fonds.
‘'Nous avons décidé de demander aux pays contributeurs de cette force de la porter à hauteur de 7700 soldats'', a déclaré l'officier supérieur ivoirien, précisant que ‘'chacun des pays sait très bien quel est l'effectif qu'il doit fournir par rapport à la MISMA''.
‘'Nous avons également déterminé l'emplacement, c'est-à-dire comment ces unités seront déployées sur le terrain. Cela sera appliqué par le Commandant de la force avec son état major'', a-t-il ajouté en présence du général nigérian Shehu Abdulkadir, Commandant de la MISMA dont les Chefs d'Etat ont entériné la nomination le samedi dernier.
La conférence des Chefs d'Etat a salué le samedi 19 janvier dernier la ‘'promptitude'' avec laquelle le Burkina, le Niger, le Nigeria, le Togo ont pré-positionné leur contingent pour le déploiement urgent au Mali.
Le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Libéria, le Ghana, le Sénégal et la Sierra Leone ont à cette occasion exprimé leur intention de participer à cette mission.
Le général Bakayoko a également annoncé que les Chefs d'Etat major ont décidé de la ‘'mise sur pied d'un comité restreint de Chef d'Etat major de la CEDEAO pour le suivi, le contrôle effectif de la montée en puissance, et du déploiement des effectifs de la MISMA''.
‘'Il y aura un suivi du déploiement des forces pour respecter les délais, les itinéraires et l'arrivée rigoureuse des hommes sur le terrain'', a insisté le patron des armées ivoiriennes.
Enfin, a poursuivit le général Soumaïla Bakayoko ‘' nous avons insisté sur la chaîne de Commandement de sorte que le rôle de chaque Chef d'Etat major, est de fournir de façon organique les troupes au Commandant de la force MISMA et à son état major''.
‘'Lorsque vous avez fini de désigner votre unité, qui est équipée, opérationnelle, votre rôle est fini. Il appartient au Commandant de la force de les déployer là où il faut selon les besoins opérationnels'', a-t-il ajouté.
La réunion d'urgence d'Abidjan a en outre ‘'défini la coordination entre toute ces forces qui se retrouvent en tant que MISMA d'abord et les autres forces partenaires qui sont sur le terrain à savoir la France, le Mali et le Tchad qui vient aider tout cela''.
‘'Nous avons mis en place la coordination pour que les forces travaillent la main dans la main'', a encore expliquer le général Bakayoko.
S'agissant du coût de la mission, le général Soumaïla Bakayoko a noté qu'il revient au président de la CEDEAO de dire ses besoins.
‘' Nous, nous sommes des techniciens. Nous lui soumettons l'étude que nous avons faite. Ca sera validé à Adiss-Abeba. Ca sera présenté aux donateurs et vous aurez en ce moment les détails de ce coût'', a-t-il conclu à ce propos.
Les premiers besoins de la MISMA avaient été évalués à 500 millions de dollars, soit 150 milliards de fcfa.
Une conférence des donateurs est prévue mardi prochain à Addis Abeba au siège de l'Union africaine en vue de la mobilisation de ces fonds.