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Politique Publié le jeudi 31 janvier 2013 | Le Democrate

Fin du Dialogue républicain - Le FPI demande l’impossible au gouvernement

© Le Democrate Par Messmin
Participation de l`opposition à la vie politique: le gouvernement a rencontré le Front populaire ivoirien (FPI)
Mercredi 23 Janvier 2013. Abidjan. Cabinet du ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur et de la sécurité. Plusieurs membres du gouvernement, avec à leur tête le ministre Hamed Bakayoko reçoivent la Direction du Front populaire ivoirien (FPI)
Après deux jours de travaux en commission, vendredi 25 et lundi 28, le Gouvernement le Fpi, se sont retranchées mardi dernier dans leurs fiefs respectifs en séance plénière pour la synthèse des rapports des différentes commissions, à savoir la commission Sécurité, Jeu électoral, Etat de droit et la Réconciliation. A l’issue de ces plénières et sur la base du chronogramme pré établi, le rapport final devrait être sur la table du Premier ministre, puis être soumis au chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Joint par téléphone par un confrère, Tchéidé Jean Gervais un des commissaires du Fpi, a fait la déclaration suivante : « On est venu pour demander que le pouvoir aille à la normalisation. On ne peut pas continuer de nous regarder en chien défaillance. C’est pour cela que le pouvoir doit poser des actes forts. Nous aussi nous avons des actes à poser. Mais ce sont eux qui ont la responsabilité que la paix et la concorde reviennent au pays. C’est nous qui sommes traqués, qui sommes en prison. On a donc peu à donner si ce n’est que demander au pouvoir de faire le dialogue ». Concernant les revendications du Fpi, Tchéidé Jean Gervais a fait remarquer ceci :« Pour nous il est illusoire d’aller à une réconciliation que le président Laurent Gbagbo est en prison. Nous demandons qu’un acte fort soit posé de la part du pouvoir. Même s’il n’a pas le pouvoir de le libérer, le président Ouattara peut adresser un courrier à la Cpi demandant sa libération au nom de la réconciliation.» Les frontistes sont aussi restés arc-boutés à la libération des autres prisonniers politiques détenus dans le nord du pays et le retour des exilés. C’est pourquoi, ils ont demandé dans leur rapport qu’il soit pris une loi d’amnistie. La question de la refonte de la Cei, du retrait des Dozos des v illes et surtout la loi de financement des partis politiques figurent également dans le registre des exigences du Fpi, qui a demandé le paiement des arriérés de 2011 et 2012, estimés à 1 milliard 600 millions de Fcfa, dues aux partis politiques. Pour finir, la position de la participation du Front populaire ivoirienne sa participation aux élections municipales et régionales, n’a pas varié. « Les élections ne sont pas la solution. Ce sont des éléments qui sont sur le chemin de la normalisation. C’est pourquoi, nous parlons de discussion d’abord avant de jouer ensemble là où le pouvoir nous dit que c’est en jouant ensemble que nous pouvons nous parler », renchérit le commissaire Tchéidé Jean Gervais.

T. Guy
(Source Eventnews Tv)
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