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Politique Publié le jeudi 31 janvier 2013 | Le Democrate

1ère audience hier, au Parquet - Blé Goudé jugé à huis clos

© Le Democrate Par PRISCA
Inculpé de crimes de guerre, assassinats…: Blé Goudé entendu par le juge
Mercredi 30 janvier 2013. Plateau, Palais de justice. L’ex-leader des jeunes patriotes Charles Blé Goudé répond à la convocation de la justice
Le leader de la galaxie patriotique sous le régime de Laurent Gbagbo a comparu ce mercredi devant la doyenne des juges d’instruction au palais de la justice d’Abidjan-Plateau, Delphine Cissé Makouéni. Faits marquants, Charles Blé Goudé était accompagné ce jour, de son conseil d’avocats. Malheureusement, la presse a été empêchée de faire son boulot. Arrivé à 8 heures 15 dans une chemisette de couleur orange semblable à celle qu’il avait arboré lors de sa première comparution, le ministre de la Jeunesse sous Gbagbo menotte aux bras a d’abord fait un bref passage d’environ une vingtaine de minutes dans le bureau de la doyenne. Et s’est par la suite rendu au poste de police du tribunal de première instance du palais de justice du Plateau où l’attendait ses avocats. Il était 9heures 15, lors que Charles Blé Goudé a entamé un entretien avec ses derniers. Un entretien qui va durer plus d’une heure. Dans la foulée il a également rencontré une jeune dame vêtue de noir présentée comme son épouse. Le leader de la galaxie patriotique sera à nouveau conduit cette fois-ci avec ses avocats dans le bureau de la doyenne des juges d’instruction. Habillé désormais en tenue de couleur bleue, manches courtes par ailleurs démenotté, Charles Blé Goudé va créer l’émeute dans la cour du tribunal où l’attendait certains de ses partisans estimés à environ 100 personnes scandant son nom dès son apparition. «Président, président, » scandaient également ces personnes amassées dans la cour. Toute chose qui a motivé ce dernier à lever une main dans leur direction. Cette situation n’aurait pas du tout plus aux forces de l’ordre amassée à l’occasion devant le poste de police. Conséquence, ils ont évacué tout le monde dans la cour y compris les journalistes qui jusque-là faisaient leur travail dans la tranquillité.

T.G
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