ABIDJAN (Région des Lagunes) - Charles Blé Goudé, proche de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, inculpé de "crimes de guerre" pour son implication présumée dans la crise postélectorale de 2010-2011, a subi des "tortures", ont dénoncé ses avocats lundi à Abidjan.
Arrêté le 17 janvier au Ghana après plus d’un an et demi de cavale, et extradé dès le lendemain, l’ex-chef des "jeunes patriotes" a été incarcéré tour à tour dans "une maison" puis dans les "locaux de la police dans des conditions inhumaines et dégradantes", a affirmé un collectif d’avocats dans une déclaration.
Le détenu qui a bénéficié vendredi de la visite de ses avocats, la deuxième après celle du 30 janvier, dans le bureau du juge d’instruction, "dort quasiment nu à même le sol, ne voit pas la lumière du jour, ne bénéficie pas de soins médicaux et n’a droit qu’à un seul repas par jour".
"Nous avons rencontré un homme fatigué, amaigri et portant les séquelles de la torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants dont il est l’objet depuis son arrestation", ont-ils déploré, avant d’"exiger" son transfèrement dans une maison d’arrêt.
L’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo a été inculpé le 21 janvier de "crimes de guerre" mais aussi d’"assassinats, vols en réunion, dégradation et destruction de biens d’autrui".
Il était visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice ivoirienne pour son implication présumée dans les violences postélectorales de décembre 2010-avril 2011, qui ont fait environ 3.000 morts.
Laurent Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l’humanité.
Quatorze personnalités pro-Gbagbo , dont son fils Michel, détenues après la sanglante crise postélectorale de 2010-2011, ont obtenu lundi une mise en liberté provisoire.
Arrêté le 17 janvier au Ghana après plus d’un an et demi de cavale, et extradé dès le lendemain, l’ex-chef des "jeunes patriotes" a été incarcéré tour à tour dans "une maison" puis dans les "locaux de la police dans des conditions inhumaines et dégradantes", a affirmé un collectif d’avocats dans une déclaration.
Le détenu qui a bénéficié vendredi de la visite de ses avocats, la deuxième après celle du 30 janvier, dans le bureau du juge d’instruction, "dort quasiment nu à même le sol, ne voit pas la lumière du jour, ne bénéficie pas de soins médicaux et n’a droit qu’à un seul repas par jour".
"Nous avons rencontré un homme fatigué, amaigri et portant les séquelles de la torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants dont il est l’objet depuis son arrestation", ont-ils déploré, avant d’"exiger" son transfèrement dans une maison d’arrêt.
L’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo a été inculpé le 21 janvier de "crimes de guerre" mais aussi d’"assassinats, vols en réunion, dégradation et destruction de biens d’autrui".
Il était visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice ivoirienne pour son implication présumée dans les violences postélectorales de décembre 2010-avril 2011, qui ont fait environ 3.000 morts.
Laurent Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l’humanité.
Quatorze personnalités pro-Gbagbo , dont son fils Michel, détenues après la sanglante crise postélectorale de 2010-2011, ont obtenu lundi une mise en liberté provisoire.