Les chantiers sont nombreux et j’ai déjà élaboré une feuille de route. Nous avons une mission qui est complexe, puisqu’elle doit à la fois donner satisfaction au monde des consommateurs, en terme de prix et de qualité des produits, et au monde des Pme et des entreprises qu’il faut faire fonctionner correctement dans un environnement favorable», a déclaré, à la Caistab (Plateau), hier, le ministre du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des Pme, Jean Louis Billon. Qui animait une conférence de presse en marge d’une cérémonie au cours de laquelle le personnel de son administration lui présentait les vœux de nouvel an. Le ministre Billon, qui expliquait un peu sa «feuille de route», a fait savoir que «Les Ivoiriens se plaignent de beaucoup de maux dont le principal est la cherté de la vie. C’est la mission la plus difficile que nous avons.
Pour lutter contre les spéculations sur les produits de première nécessité, la parade consistera à réunir l’ensemble des acteurs autour de la table de négociations pour promouvoir des compromis sur des "prix conseillés" rendus publics. Les commerçants et les consommateurs pourront ainsi renouer avec une relation de confiance», a indiqué le ministre Billon. Qui annonce d’ailleurs, dans les prochains jours, une rencontre avec les revendeurs de gaz. «Il faut savoir que l’augmentation du gaz était nécessaire, parce qu’on n’a malheureusement pas suivi le cours des hydrocarbures, notamment du pétrole et du gaz, et qu’on était en train de mettre en difficulté le Trésor public, parce que c’est une énergie subventionnée par l’Etat. Il faut arriver à satisfaire les consommateurs, mais aussi les revendeurs», a-t-il encore indiqué. Selon lui, il faut trouver, avec le ministère des Mines, de l’énergie et du pétrole, un système de péréquation, de sorte que le gaz entre dans les prix réglementés dans son ensemble et le prix du gaz devra être connu sur l’ensemble du territoire national. Exactement, dira-t-il, «Comme quand on va dans une station d’essence et qu’on voit que les prix du carburant sont les mêmes partout. Il n’y aura pas de discussion là-dessus», a-t-il fermement dit.
SYLVAIN TAKOUE
Pour lutter contre les spéculations sur les produits de première nécessité, la parade consistera à réunir l’ensemble des acteurs autour de la table de négociations pour promouvoir des compromis sur des "prix conseillés" rendus publics. Les commerçants et les consommateurs pourront ainsi renouer avec une relation de confiance», a indiqué le ministre Billon. Qui annonce d’ailleurs, dans les prochains jours, une rencontre avec les revendeurs de gaz. «Il faut savoir que l’augmentation du gaz était nécessaire, parce qu’on n’a malheureusement pas suivi le cours des hydrocarbures, notamment du pétrole et du gaz, et qu’on était en train de mettre en difficulté le Trésor public, parce que c’est une énergie subventionnée par l’Etat. Il faut arriver à satisfaire les consommateurs, mais aussi les revendeurs», a-t-il encore indiqué. Selon lui, il faut trouver, avec le ministère des Mines, de l’énergie et du pétrole, un système de péréquation, de sorte que le gaz entre dans les prix réglementés dans son ensemble et le prix du gaz devra être connu sur l’ensemble du territoire national. Exactement, dira-t-il, «Comme quand on va dans une station d’essence et qu’on voit que les prix du carburant sont les mêmes partout. Il n’y aura pas de discussion là-dessus», a-t-il fermement dit.
SYLVAIN TAKOUE