Le secrétaire général du Conseil national de la sécurité (Cnts), Alain Richard Donwahi, était face à la presse vendredi 1er février 2013, pour expliquer les grandes lignes s’inscrivant dans le cadre de la Réforme du secteur de la sécurité(Rss). Conscient de la tâche qui l’attend, Alain Donwahi n’a pas manqué d’afficher ses ambitions et ses priorités pour une Côte d’Ivoire dont son armée ne souffre d’aucune ambigüité. «La réforme nationale impliquant toutes les composantes de la Nation est conduite de concert avec l’expertise et l’appui des partenaires de la communauté internationale», situe d’emblée Alain Donwahi. Qui reconnaît pourtant qu’un effort doit être fait à l’effet de professionnaliser l’armée de Côte d’ivoire.
Aussi au titre de l’année 2013, le Sg du Cnts, a-t-il promis à terme de mettre en place une à la hauteur du pays. «Nous voulons avoir des soldats bien formés, des soldats capables de protéger les populations, des soldats outillés pour défendre l’intégrité du territoire», a-t-il dit, reconnaissant, que la Côte d’Ivoire actuelle ne dispose pas d’une armée au sens noble du terme. D’où son appel aux militaires contraints à l’exil par le régime Ouattara. Des expertises sacrifiées sur l’autel de la vengeance politique. «Certains (des militaires exilés, ndlr) ne veulent pas revenir parce qu’ils n’ont pas encore compris que la Côte d’Ivoire ne doit pas rester éternellement en belligérance», a-t-il accusé, non sans annoncer une politique d’intégration accrue qui prendra en compte au cours de l’année en cours, 20.000 ex-combattants «dans les programmes économiques».
«Vingt mille ex-combattants ivoiriens doivent être réinsérés en 2013 dans la vie civile dans le cadre de la réforme du secteur de la défense après la crise politico-militaire meurtrière de 2010-2011. Cette année 20.000 éléments seront intégrés dans des programmes de la vie économique», a annoncé Alain-Richard Donwahi, le secrétaire du Conseil national de sécurité. Révélant qu’un un millier d`ex-combattants ont été concernés par les opérations de démobilisation, désarmement et réinsertion relancées en 2012. Un véritable défi pour le succès de la Réforme du secteur de la sécurité qui ne manquera pas de créer des soucis au régime Ouattara.
Toussaint N’Gotta
Aussi au titre de l’année 2013, le Sg du Cnts, a-t-il promis à terme de mettre en place une à la hauteur du pays. «Nous voulons avoir des soldats bien formés, des soldats capables de protéger les populations, des soldats outillés pour défendre l’intégrité du territoire», a-t-il dit, reconnaissant, que la Côte d’Ivoire actuelle ne dispose pas d’une armée au sens noble du terme. D’où son appel aux militaires contraints à l’exil par le régime Ouattara. Des expertises sacrifiées sur l’autel de la vengeance politique. «Certains (des militaires exilés, ndlr) ne veulent pas revenir parce qu’ils n’ont pas encore compris que la Côte d’Ivoire ne doit pas rester éternellement en belligérance», a-t-il accusé, non sans annoncer une politique d’intégration accrue qui prendra en compte au cours de l’année en cours, 20.000 ex-combattants «dans les programmes économiques».
«Vingt mille ex-combattants ivoiriens doivent être réinsérés en 2013 dans la vie civile dans le cadre de la réforme du secteur de la défense après la crise politico-militaire meurtrière de 2010-2011. Cette année 20.000 éléments seront intégrés dans des programmes de la vie économique», a annoncé Alain-Richard Donwahi, le secrétaire du Conseil national de sécurité. Révélant qu’un un millier d`ex-combattants ont été concernés par les opérations de démobilisation, désarmement et réinsertion relancées en 2012. Un véritable défi pour le succès de la Réforme du secteur de la sécurité qui ne manquera pas de créer des soucis au régime Ouattara.
Toussaint N’Gotta