Yamoussoukro - La grève de cinq jours reconductible décrétée par des syndicats du corps médical est très largement suivie à Yamoussoukro , a appris lundi l’AIP auprès de la coordination conduite par Dr Désiré Olivier Damaud, secrétaire général local du SYNACASS-CI.
« Nous sommes en réunion pour donner des consignes. Ici au CHR (Centre hospitalier régional), le service minimum est assuré aux seules urgences. Tout médecin qui se hasardera de faire une césarienne en portera tout seul la charge », a relaté Dr Damaud au cours de la réunion de coordination tenue devant le service de la radiologie du CHR.
« S’il n’ya rien pour le personnel soignant, il n’y aura rien à l’hôpital », dit le slogan de cette grève du secteur sanitaire à laquelle participent médecins, sages-femmes, infirmiers et infirmières, filles et garçons de salle.
Dr Damaud et ses camarades du bureau local du SYNACASS-CI ont mis en garde tous leurs camarades qui iront faire des prestations dans des cliniques privées de la place. «Que le personnel en grève n’aille pas dans les cliniques privées pour travailler, l’objectif de la grève étant de tout bloquer. Aller travailler dans des cliniques privées constituerait une façon de tuer notre grève car des malades y seront déportés pour soins », a-t-il prévenu.
Des fiches de pointage ont été remises à un responsable désigné par service pour évaluer l’impact de cette grève.
(AIP)
zgrp/cmas
« Nous sommes en réunion pour donner des consignes. Ici au CHR (Centre hospitalier régional), le service minimum est assuré aux seules urgences. Tout médecin qui se hasardera de faire une césarienne en portera tout seul la charge », a relaté Dr Damaud au cours de la réunion de coordination tenue devant le service de la radiologie du CHR.
« S’il n’ya rien pour le personnel soignant, il n’y aura rien à l’hôpital », dit le slogan de cette grève du secteur sanitaire à laquelle participent médecins, sages-femmes, infirmiers et infirmières, filles et garçons de salle.
Dr Damaud et ses camarades du bureau local du SYNACASS-CI ont mis en garde tous leurs camarades qui iront faire des prestations dans des cliniques privées de la place. «Que le personnel en grève n’aille pas dans les cliniques privées pour travailler, l’objectif de la grève étant de tout bloquer. Aller travailler dans des cliniques privées constituerait une façon de tuer notre grève car des malades y seront déportés pour soins », a-t-il prévenu.
Des fiches de pointage ont été remises à un responsable désigné par service pour évaluer l’impact de cette grève.
(AIP)
zgrp/cmas