Les Etudiants de l’Université Houphouët-Boigny de Cocody sont toujours la proie des ‘’ enseignants commerçants ‘’. Les fascicules, plus ou moins, obligatoires refont surface de plus belle.
Les amphithéâtres et les salles de TD à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, semblent ne pas être concernés par le départ nouveau prôné pour les universités ivoiriennes. En tout cas, les étudiants ne vivent pas encore la révolution annoncée lors de la réouverture de l’université le 3 septembre 2012. A savoir l’accès des cours par internet, la fin de la vente des fascicules par les enseignants décriée par tous. Ces promesses devront être pour les apprenants un vieux souvenir. Car, depuis la reprise effective des cours, aucun cours n’a été mis en ligne. Et les enseignants ne l’envisagent pas. La vente des polycopies et des fascicules refait surface et de la plus belle manière. « Nous sommes livrés à nous-mêmes. Les enseignants lisent rapidement les cours et nous demandent de payer les fascicules si nous voulons suivre », raconte K. Monique. Avant de faire savoir que les prix sont hors de portée. Toujours selon elle, chaque professeur exige que les étudiants aient son fascicule. « Par exemple, pour un étudiant qui est en deuxième année de Droit, c’est en moyenne 3000 F CFA multiplié par le nombre de matières. Vous verrez exactement combien un étudiant débourse pour pouvoir suivre les cours ». Pour ce qui est de la qualité des cours, notre interlocutrice s’est voulue peu bavarde. Néanmoins, elle a rassuré que les professeurs mettent du sien en essayant d’expliquer en profondeur les cours comparativement au passé où ils étaient expédiés.
Les enseignants s’en lavent les mains
Incriminés, les enseignants refusent d’être, selon eux, les moutons de panurge. Selon eux, il serait facile de leur jeter la responsabilité du retour des fascicules et des polycopies. « Nous ne pouvons accepter cette forfaiture. Ce ne sont pas nous les responsables du retour des fascicules. Alors que l’Etat a promis une université avec les nouvelles technologies, la mise en ligne des cours, nous sommes toujours au point de départ. C’est le statut quo. Est-ce pour autant que nous ne devons pas faire de cours ? », s’est interrogé un enseignant sous le couvert de l’anonymat. Mieux, il demande au ministre de tutelle d’accélérer la mise en place de cet outil révolutionnaire qui désengorgera les amphithéâtres. Dans la mesure où, selon lui, les étudiants auront la possibilité d’avoir les cours partout où ils seront. Toute chose qui permettra aux étudiants et enseignants d’être au diapason de la connaissance mondiale.
F.TAKY
Les amphithéâtres et les salles de TD à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, semblent ne pas être concernés par le départ nouveau prôné pour les universités ivoiriennes. En tout cas, les étudiants ne vivent pas encore la révolution annoncée lors de la réouverture de l’université le 3 septembre 2012. A savoir l’accès des cours par internet, la fin de la vente des fascicules par les enseignants décriée par tous. Ces promesses devront être pour les apprenants un vieux souvenir. Car, depuis la reprise effective des cours, aucun cours n’a été mis en ligne. Et les enseignants ne l’envisagent pas. La vente des polycopies et des fascicules refait surface et de la plus belle manière. « Nous sommes livrés à nous-mêmes. Les enseignants lisent rapidement les cours et nous demandent de payer les fascicules si nous voulons suivre », raconte K. Monique. Avant de faire savoir que les prix sont hors de portée. Toujours selon elle, chaque professeur exige que les étudiants aient son fascicule. « Par exemple, pour un étudiant qui est en deuxième année de Droit, c’est en moyenne 3000 F CFA multiplié par le nombre de matières. Vous verrez exactement combien un étudiant débourse pour pouvoir suivre les cours ». Pour ce qui est de la qualité des cours, notre interlocutrice s’est voulue peu bavarde. Néanmoins, elle a rassuré que les professeurs mettent du sien en essayant d’expliquer en profondeur les cours comparativement au passé où ils étaient expédiés.
Les enseignants s’en lavent les mains
Incriminés, les enseignants refusent d’être, selon eux, les moutons de panurge. Selon eux, il serait facile de leur jeter la responsabilité du retour des fascicules et des polycopies. « Nous ne pouvons accepter cette forfaiture. Ce ne sont pas nous les responsables du retour des fascicules. Alors que l’Etat a promis une université avec les nouvelles technologies, la mise en ligne des cours, nous sommes toujours au point de départ. C’est le statut quo. Est-ce pour autant que nous ne devons pas faire de cours ? », s’est interrogé un enseignant sous le couvert de l’anonymat. Mieux, il demande au ministre de tutelle d’accélérer la mise en place de cet outil révolutionnaire qui désengorgera les amphithéâtres. Dans la mesure où, selon lui, les étudiants auront la possibilité d’avoir les cours partout où ils seront. Toute chose qui permettra aux étudiants et enseignants d’être au diapason de la connaissance mondiale.
F.TAKY