Plusieurs leaders communautaires, religieux, politiques, administratifs et membres de la société civile de la région du Tonkpi qui ont planché mercredi sur leur implication dans le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire ont décidé de développer en interne des initiatives communes pour la réconciliation.
Ils ont invité les populations de la région à s’approprier davantage le processus au lieu de le laisser entre les mains de structures et de personnes qui ne vivent pas forcément leurs préoccupations propres au quotidien.
Les participants ont pris l’engagement de contribuer à renforcer les capacités des populations en matière de démocratie et de citoyenneté. Il s’agira notamment de donner au peuple les moyens d’un contrôle citoyen de l’action publique, a-t-on appris.
Le séminaire a par ailleurs admis que la réconciliation ne saurait être effective sans justice et invité le gouvernement à renforcer la crédibilité et l’impartialité de l’appareil judiciaire. Les participants ont souhaité que tous les citoyens soient égaux devant la loi, en dépit des appartenances politiques, religieuses et ethniques.
Cette rencontre initiée par l’ONG internationale NDI (National democratic institute) a réuni des leaders communautaires, des religieux, la société civile et les autorités administratives de Man et visait notamment à les sensibiliser sur l’importance de leur implication effective dans la réconciliation.
Il s’agissait également d’identifier obstacles et besoins de la réconciliation spécifiques à la région du Tonkpi, de même que de faire des recommandations concrètes aux dirigeants ivoiriens afin de faire avancer le processus.
L’atelier a été marqué par une conférence inaugurale sur l’importance de l’implication des populations dans la réconciliation, prononcée par la présidente du Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (CEFCI), Nathalie Koné Traoré. Elle a expliqué aux participants que la stabilité d’un pays repose sur l’existence d’institutions fortes.
Selon Mme Koné Traoré, les institutions ne sont fortes que lorsqu’elles sont animées par des nationaux compétents et respectées par-dessus tout, par les populations. « Les populations doivent comprendre qu’en respectant les autorités, elles se respectent elles-mêmes. Du coup, cela préserve des conflits. Préserver la chose publique c’est important », avait affirmé Mme Nathalie Koné Traoré.
Cette séance de travail s’est tenue en prélude aux consultations nationales de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR).
(AIP)
Ils ont invité les populations de la région à s’approprier davantage le processus au lieu de le laisser entre les mains de structures et de personnes qui ne vivent pas forcément leurs préoccupations propres au quotidien.
Les participants ont pris l’engagement de contribuer à renforcer les capacités des populations en matière de démocratie et de citoyenneté. Il s’agira notamment de donner au peuple les moyens d’un contrôle citoyen de l’action publique, a-t-on appris.
Le séminaire a par ailleurs admis que la réconciliation ne saurait être effective sans justice et invité le gouvernement à renforcer la crédibilité et l’impartialité de l’appareil judiciaire. Les participants ont souhaité que tous les citoyens soient égaux devant la loi, en dépit des appartenances politiques, religieuses et ethniques.
Cette rencontre initiée par l’ONG internationale NDI (National democratic institute) a réuni des leaders communautaires, des religieux, la société civile et les autorités administratives de Man et visait notamment à les sensibiliser sur l’importance de leur implication effective dans la réconciliation.
Il s’agissait également d’identifier obstacles et besoins de la réconciliation spécifiques à la région du Tonkpi, de même que de faire des recommandations concrètes aux dirigeants ivoiriens afin de faire avancer le processus.
L’atelier a été marqué par une conférence inaugurale sur l’importance de l’implication des populations dans la réconciliation, prononcée par la présidente du Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (CEFCI), Nathalie Koné Traoré. Elle a expliqué aux participants que la stabilité d’un pays repose sur l’existence d’institutions fortes.
Selon Mme Koné Traoré, les institutions ne sont fortes que lorsqu’elles sont animées par des nationaux compétents et respectées par-dessus tout, par les populations. « Les populations doivent comprendre qu’en respectant les autorités, elles se respectent elles-mêmes. Du coup, cela préserve des conflits. Préserver la chose publique c’est important », avait affirmé Mme Nathalie Koné Traoré.
Cette séance de travail s’est tenue en prélude aux consultations nationales de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR).
(AIP)