Des anciens combattants démobilisés au nombre de 4226 issus de la région du Tonkpi ne sont pas contents de la hiérarchie militaire. Ils l’ont signifié par deux fois lors de l’installation des sections départementales ADCI (Association des démobilisés de Côte d’Ivoire), tant à Man qu’à Biankouma. Selon leur porte-parole, Zoh N. Chérif, les démobilisés de la région du Tonkpi tirent le diable par la queue parce que laissés-pour-compte par leurs chefs. «Nous sommes 4226 au total, qui n’avons qu’un seul repas par jour, sans aucune prime. Nous avons du mal à joindre les deux bouts. Lors du dernier recrutement, les responsables militaires locaux ont jugé bon d’attribuer nos numéros matricules à des non combattants triés parmi leurs parents et proches. A cause de cela, nous demandons à notre hiérarchie d’ouvrir les yeux, car, les numéros matricules ne sont point conformes aux noms des vrais combattants. Nous avertissons qui de droit et disons que si notre situation n’est pas réglée dans un bref délai, nous allons débrayer», a averti le porte-parole régional des anciens combattants démobilisés du Tonkpi.
Bayo Lynx, correspondant régional
Bayo Lynx, correspondant régional