Le commissariat de police du 26ème arrondissement d’Anoumabo dans la commune de Marcory a vécu un évènement particulier le vendredi 6 décembre 2013. Ce jour en effet, le général Brédou M’Bia Directeur général de la Police nationale a procédé à l’installation du Comité consultatif d’éthique, au commissariat.
Dans son discours, le général Brédou M’Bia a indiqué qu’il s’agissait de l’installation du premier Comité consultatif d’éthique. D’autres suivront dans les jours et les semaines à venir. Le général a indiqué aux populations que cet organe est entièrement à leur service. «Votre police a été l’objet de maintes récriminations et affublée des épithètes les plus négatifs : racket, brimade, corruption, mauvais accueil, bavures, immobilismes, etc.». Le DG de la police a affirmé que les complaintes des populations ont été entendues par la hiérarchie. Ce qui a entrainé la mise sur pied du Comité d’éthique. Ce comité vise trois (3) objectifs majeurs. Premièremnt, faire participer la population locale à la vie sécuritaire du quartier ou de la commune. La population devenant ainsi, le bras séculier de la police dans l’exécution de sa mission de sécurisation des personnes et des biens. Deuxièmement, le Comité d’éthique se veut aussi un cadre d’éveil. Ces membres (policiers, civils, adjoints au maire, etc.) ont l’obligation de veiller sur les comportements (violences, brimades, corruption, racket) en rupture avec l’éthique. Troisièmement enfin, ledit comité devrait réconcilier la police d’avec les populations. C’est ce qu’a affirmé le général Brédou M’Bia lorsqu’en préambule à son discours, il a rappelé l’article 12 de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : «La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est fondée ».
OG
Dans son discours, le général Brédou M’Bia a indiqué qu’il s’agissait de l’installation du premier Comité consultatif d’éthique. D’autres suivront dans les jours et les semaines à venir. Le général a indiqué aux populations que cet organe est entièrement à leur service. «Votre police a été l’objet de maintes récriminations et affublée des épithètes les plus négatifs : racket, brimade, corruption, mauvais accueil, bavures, immobilismes, etc.». Le DG de la police a affirmé que les complaintes des populations ont été entendues par la hiérarchie. Ce qui a entrainé la mise sur pied du Comité d’éthique. Ce comité vise trois (3) objectifs majeurs. Premièremnt, faire participer la population locale à la vie sécuritaire du quartier ou de la commune. La population devenant ainsi, le bras séculier de la police dans l’exécution de sa mission de sécurisation des personnes et des biens. Deuxièmement, le Comité d’éthique se veut aussi un cadre d’éveil. Ces membres (policiers, civils, adjoints au maire, etc.) ont l’obligation de veiller sur les comportements (violences, brimades, corruption, racket) en rupture avec l’éthique. Troisièmement enfin, ledit comité devrait réconcilier la police d’avec les populations. C’est ce qu’a affirmé le général Brédou M’Bia lorsqu’en préambule à son discours, il a rappelé l’article 12 de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : «La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est fondée ».
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