La 23ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) débute aujourd’hui et ce, jusqu’au 02 mars prochain. « Cinéma africain et politique publique en Afrique », c’est le thème central de ce rendez-vous qui accueillera 101 films de 35 pays dont la Côte d’Ivoire . Qui depuis 1993 avec Roger Gnoan Mbala avec son film ‘’Au nom du Christ ‘’ a remporté le grand prix Etalon Yennenga n’est plus arrivée au sommet dans ce festival. La succesion du Marocain Mohamed Muftakir (Etalon d’or du Yennega en 2011 avec son tout premier long métrage, ‘’ Pégase’’) est donc lancée. Cette 23ème édition est marquée par le début de l’instauration d’un prix spécial pour la paix et la sécurité au sein du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Un prix institué à travers un protocole d’accord entre la Commission de l'Union africaine (UA) et le Gouvernement du Burkina Faso. Doté d'un montant de 8 millions FCFA, cette recompense vise à primer les meilleures productions cinématographiques africaines qui font la promotion de la culture, de la paix et de la non violence sur le continent. C’est en février 1969, à l’initiative d’un groupe de cinéastes que naît à Ouagadougou, en Haute Volta (l’actuel Burkina Faso), le premier festival de cinéma africain au sud du Sahara. Ce festival institutionnalisé en 1972 par l’Etat voltaïque devient alors le Fespaco. Qui est aujourd’hui la plus importante manifestation culturelle panafricaine.
R.Dibi
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