22 novembre 2012-22 février 2013. Cela faisait 100 jours hier que le département du ministère des Sports est l’affaire d’Alain Lobognon. Il est alors paru opportun à ce dernier de livrer ses réflexions au cours d’un déjeuner de presse au restaurant Aboussouan, à Treichville.
« Le sport ivoirien est profondément sinistré et a besoin d’une thérapie de choc. Le sport mondial est devenu une industrie et la Côte d’ivoire, pour en sortir, doit se lancer sur la voie du professionnalisme. Cela passe par de profondes réformes ». Le ton est ainsi donné par Alain Lobognon qui avoue volontiers qu’il ne cherche pas à plaire mais plutôt résolu à braver les différents obstacles pour la réussite de sa mission.
Pour cela, il s’impose alors la définition d’un cadre juridique consistant à faire adopter les textes relatifs à la Politique nationale du sport et à la loi sur le sport. Une décision qui en inquiète plus d’un dans le milieu des acteurs du mouvement sportif ivoirien. D’où cet appel au calme. « Il ne s’agira pas de s’immiscer dans les affaires des fédérations mais d’assumer des responsabilités, notamment celles de définir les grands objectifs de la Politique nationale du sport, d’en fixer le cadre juridique et de veiller au respect de l’intérêt général », a indiqué le ministre des Sports. Qui soutient que les fédérations et associations sportives devront organiser des compétitions s’adressant aux catégories minime, cadette et junior. Ceci constitue un impératif dans la perspective des bons résultats attendus.
Alain Lobognon a été sans ambages : « L’Etat ne financera pas la participera s’il est admis qu’il n’y a pas eu de championnats de jeunes… On mettra cet argent dans la formation… L’avenir, c’est la formation ». Propos également clair toujours à l’endroit des fédérations : « Dorénavant, aucun comité directeur sortant n’organisera des élections ». En attendant la mise en place du Conseil ivoirien des sports, c’est la Commission de supervision et de contrôle des assemblées générales qui travaille au chapitre des élections fédérales.
Relativement à la situation de l’INJS, le ministre des Sports a soutenu qu’il était impérieux de sauver l’Institut de son délabrement en le réhabilitant. Pour couper court à la rumeur persistante, il a affirmé que « le concours d’entrée à l’INJS est suspendu, mais l’INJS n’est pas fermé ».
L’Office national des sports était aussi au cœur des échanges. « L’ONS ne doit plus être cet organe qui attend des ressources de l’Etat pour fonctionner. L’ONS doit être en mesure de se trouver des ressources propres pour construire, réhabiliter, assurer le suivi et financer les compétitions comme mentionné dans ses prérogatives ». Idem pour l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires (OISSU) qui a subi une refonte pour donner naissance à trois entités : la fédération des sports de l’enseignement primaire, la fédération des sports de l’enseignement secondaire et la fédération des sports de l’enseignement supérieur chargées d’organiser chaque année les Jeux scolaires et universitaires. La première édition desdits jeux aura lieu cette année à Gagnoa.
Sont également inscrits au programme les Jeux de la nation ouverts à toutes les régions de la Côte d’Ivoire. La périodicité de cette compétition nationale est de deux ans (2).
Les infrastructures occupent une place de choix dans la nouvelle politique à mener. L’objectif est doter tout le territoire national d’aires de sport, de stades de compétitions répondant aux normes internationales, de salles omnisports (Sports de mains et de combat). Korhogo, Bouaké, Yopougon, Abobo et Cocody auront l’honneur d’abriter les premières salles à construire.
Yamoussoukro, Bouaké, Abengourou, San Pedro, Daloa, Gagnoa, Bondoukou, Man, Séguéla, Grand Bassam bénéficieront du projet de réhabilitation des infrastructures.
L’Etat et des partenaires privés seront mis à contribution pour la mobilisation et l’utilisation des ressources financières.
Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr
« Le sport ivoirien est profondément sinistré et a besoin d’une thérapie de choc. Le sport mondial est devenu une industrie et la Côte d’ivoire, pour en sortir, doit se lancer sur la voie du professionnalisme. Cela passe par de profondes réformes ». Le ton est ainsi donné par Alain Lobognon qui avoue volontiers qu’il ne cherche pas à plaire mais plutôt résolu à braver les différents obstacles pour la réussite de sa mission.
Pour cela, il s’impose alors la définition d’un cadre juridique consistant à faire adopter les textes relatifs à la Politique nationale du sport et à la loi sur le sport. Une décision qui en inquiète plus d’un dans le milieu des acteurs du mouvement sportif ivoirien. D’où cet appel au calme. « Il ne s’agira pas de s’immiscer dans les affaires des fédérations mais d’assumer des responsabilités, notamment celles de définir les grands objectifs de la Politique nationale du sport, d’en fixer le cadre juridique et de veiller au respect de l’intérêt général », a indiqué le ministre des Sports. Qui soutient que les fédérations et associations sportives devront organiser des compétitions s’adressant aux catégories minime, cadette et junior. Ceci constitue un impératif dans la perspective des bons résultats attendus.
Alain Lobognon a été sans ambages : « L’Etat ne financera pas la participera s’il est admis qu’il n’y a pas eu de championnats de jeunes… On mettra cet argent dans la formation… L’avenir, c’est la formation ». Propos également clair toujours à l’endroit des fédérations : « Dorénavant, aucun comité directeur sortant n’organisera des élections ». En attendant la mise en place du Conseil ivoirien des sports, c’est la Commission de supervision et de contrôle des assemblées générales qui travaille au chapitre des élections fédérales.
Relativement à la situation de l’INJS, le ministre des Sports a soutenu qu’il était impérieux de sauver l’Institut de son délabrement en le réhabilitant. Pour couper court à la rumeur persistante, il a affirmé que « le concours d’entrée à l’INJS est suspendu, mais l’INJS n’est pas fermé ».
L’Office national des sports était aussi au cœur des échanges. « L’ONS ne doit plus être cet organe qui attend des ressources de l’Etat pour fonctionner. L’ONS doit être en mesure de se trouver des ressources propres pour construire, réhabiliter, assurer le suivi et financer les compétitions comme mentionné dans ses prérogatives ». Idem pour l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires (OISSU) qui a subi une refonte pour donner naissance à trois entités : la fédération des sports de l’enseignement primaire, la fédération des sports de l’enseignement secondaire et la fédération des sports de l’enseignement supérieur chargées d’organiser chaque année les Jeux scolaires et universitaires. La première édition desdits jeux aura lieu cette année à Gagnoa.
Sont également inscrits au programme les Jeux de la nation ouverts à toutes les régions de la Côte d’Ivoire. La périodicité de cette compétition nationale est de deux ans (2).
Les infrastructures occupent une place de choix dans la nouvelle politique à mener. L’objectif est doter tout le territoire national d’aires de sport, de stades de compétitions répondant aux normes internationales, de salles omnisports (Sports de mains et de combat). Korhogo, Bouaké, Yopougon, Abobo et Cocody auront l’honneur d’abriter les premières salles à construire.
Yamoussoukro, Bouaké, Abengourou, San Pedro, Daloa, Gagnoa, Bondoukou, Man, Séguéla, Grand Bassam bénéficieront du projet de réhabilitation des infrastructures.
L’Etat et des partenaires privés seront mis à contribution pour la mobilisation et l’utilisation des ressources financières.
Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr