Danané - Le Comité départemental de sensibilisation et de veille (CDSV) de Danané, présidé par le préfet Sékou Konaté, a rencontré mardi à Fiepleu (20 km de Danané, région du Tonkpi), les autorités traditionnelles en vue de les sensibiliser sur la sécurisation des frontières avec le Libéria voisin.
Selon M. Konaté, cette tournée de sensibilisation vise à exhorter les communautés des cinq villages frontaliers ivoiriens avec le Libéria à dénoncer tout comportement suspect qui se présenterait à elles, après les récentes attaques de Gbéta et à Kpéaba, département de Sipilou (50 km de Danané), où des soldats guinéens ont pris leur quartier général quelques jours avant de se retirer.
Le porte-parole de la chefferie des cinq villages, Jacques Dangbeu Dély, a promis dénoncer tout comportement qui se présenterait à eux tout en posant le problème de matérialisation de la frontière entre la localité de Kpéaba et la Guinée voisine.
Il a aussi interpelé les femmes-danseuses sur les méfaits de l’excision.
"De nos jours, la pratique de l’excision n’a plus de raison d’être tout comme certains traits coutumiers que nous aurions abandonnés. Celles qui gagnaient de l’argent en pratiquant l’excision doivent chercher à faire autre chose maintenant, ça fait partie de l’évolution", a-t-il fait savoir.
Des doléances ont été adressées, notamment la réhabilitation des routes, l’électrification des villages, l’accès à l’eau potable, le lotissement et la construction de logements de maîtres pour le village de Fiepleu.
(AIP)
eb/kn/kp
Selon M. Konaté, cette tournée de sensibilisation vise à exhorter les communautés des cinq villages frontaliers ivoiriens avec le Libéria à dénoncer tout comportement suspect qui se présenterait à elles, après les récentes attaques de Gbéta et à Kpéaba, département de Sipilou (50 km de Danané), où des soldats guinéens ont pris leur quartier général quelques jours avant de se retirer.
Le porte-parole de la chefferie des cinq villages, Jacques Dangbeu Dély, a promis dénoncer tout comportement qui se présenterait à eux tout en posant le problème de matérialisation de la frontière entre la localité de Kpéaba et la Guinée voisine.
Il a aussi interpelé les femmes-danseuses sur les méfaits de l’excision.
"De nos jours, la pratique de l’excision n’a plus de raison d’être tout comme certains traits coutumiers que nous aurions abandonnés. Celles qui gagnaient de l’argent en pratiquant l’excision doivent chercher à faire autre chose maintenant, ça fait partie de l’évolution", a-t-il fait savoir.
Des doléances ont été adressées, notamment la réhabilitation des routes, l’électrification des villages, l’accès à l’eau potable, le lotissement et la construction de logements de maîtres pour le village de Fiepleu.
(AIP)
eb/kn/kp