L’ancien Premier ministre togolais et responsable de l’opposition Agbéyomé Kodjo, interpellé mi-janvier dans l’affaire des incendies de deux marchés du pays, a été remis en liberté, a-t-il indiqué mardi à l’AFP, affirmant avoir été "torturé".
"J’ai été libéré lundi soir à 23h45. Je suis très faible, car je suis malade. J’ai été physiquement, moralement et psychologiquement torturé", a rapporté M.Kodjo.
"Je ne suis mêlé ni de près, ni de loin à ces incendies", a assuré celui qui pris part au régime de Gnassingbé Eyadéma en tant que président de l’Assemblée Nationale (1999-2000) puis Premier Ministre (2000-2002) avant de passer dans l’opposition, à la tête de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo Solidaire (OBUTS).
Le principal marché de Lomé et le marché de Kara, à 420 km au nord de la capitale togolaise, ont été ravagés en janvier par des incendies qui n’ont pas fait de victime mais ont occasionné des pertes financières importantes --environ 6 milliards de F.CFA (soit 9 millions d’euros)-- selon les résultats d’une commission mise en place par le gouvernement.
Le gouvernement avait dénoncé des "actes criminels" et ouvert une enquête.
Au total, 24 personnes ont été placées sous mandat de dépôt dans cette affaire, parmi lesquelles plusieurs membres de l’opposition.
Seul M. Kodjo a été remis en liberté et la gendarmerie n’a pas souhaité donner de détails sur ce qui a motivé sa libération.
ek/cdc/hba
"J’ai été libéré lundi soir à 23h45. Je suis très faible, car je suis malade. J’ai été physiquement, moralement et psychologiquement torturé", a rapporté M.Kodjo.
"Je ne suis mêlé ni de près, ni de loin à ces incendies", a assuré celui qui pris part au régime de Gnassingbé Eyadéma en tant que président de l’Assemblée Nationale (1999-2000) puis Premier Ministre (2000-2002) avant de passer dans l’opposition, à la tête de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo Solidaire (OBUTS).
Le principal marché de Lomé et le marché de Kara, à 420 km au nord de la capitale togolaise, ont été ravagés en janvier par des incendies qui n’ont pas fait de victime mais ont occasionné des pertes financières importantes --environ 6 milliards de F.CFA (soit 9 millions d’euros)-- selon les résultats d’une commission mise en place par le gouvernement.
Le gouvernement avait dénoncé des "actes criminels" et ouvert une enquête.
Au total, 24 personnes ont été placées sous mandat de dépôt dans cette affaire, parmi lesquelles plusieurs membres de l’opposition.
Seul M. Kodjo a été remis en liberté et la gendarmerie n’a pas souhaité donner de détails sur ce qui a motivé sa libération.
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