Organisation de l’Afrobasket masculin 2013 : La Côte d’Ivoire en sursis

L’organisation de l’Afrobasket masculin 2013 à Abidjan est en souffrance. Le lundi 25 février 2013, le président du Comité d’organisation de la compétition, Demba Diop, nommé par le ministre de la Promotion, de la jeunesse, des Sports et Loisirs Alain Lobognon a jeté l’éponge. Si pour l’heure, du côté du 8e étage de la Tour B à la cité administrative au Plateau, aucune voix officielle ne s’est prononcée sur cette démission inattendue, des sources proches du dossier affirment que le départ du passionné d’équitation qu’est M. Demba, est lié aux difficultés auxquelles il a été confronté dans la mobilisation des fonds. A la vérité, sur le montant du budget de l’organisation de l’Afrobasket évalué à 3 milliards de FCFA, l’homme avait promis réunir 1 milliard 800 millions de FCFA. Mais la réalité sur le terrain, l’a amené à renoncer à ses prétentions. Toujours selon nos sources, Demba Diop s’est heurté à la réticence de certaines sociétés de la place, notamment une entreprise de téléphonie mobile qui ne voulait pas de lui au devant de l’affaire. De déboire en déboire, il s’est résolu à rendre le tablier. Du coup, cette situation inattendue met en mauvaise posture la Côte d’Ivoire déjà en difficulté face à FIBA Afrique qui suit de près les différentes phases de l’organisation de la l’Afrobasket masculin 2013. Le lundi 25 février, des émissaires du ministre Alain Lobognon sont allés rassurer l’instance du basket-ball continentale dont le Secrétariat général se trouve à Abidjan. A FIBA Afrique, Bah Florent et Gohi Félix ont promis que le bureau du comité d’organisation de l’Afrobasket masculin 20132 sera présenté incessamment. Ils ont tenu à rassurer également que les travaux du Hall des sports avancent bien. Et que la Côte d’Ivoire honorera ses engagements. FIBA Afrique a pris bonne note des promesses du ministère des Sports. Et demeure dans l’expectative jusqu’à la prochaine réunion du Bureau central qui aura lieu à Abidjan les 29 et 30 mars 2013. En attendant, la Côte d’Ivoire a un mois de sursis pour prouver sur le terrain, ses capacités à pouvoir organiser la compétition.

A.CAMARA