Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, qui était mercredi à Man, a mis en garde les populations, contre les réseaux d’escroquerie autour de l’indemnisation des victimes de la crise postélectorale.
Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny a procédé mercredi dernier, à l’installation de la commission locale Cdvr du Tonpki. Définissant la mission de celle-ci, l’ancien Premier ministre a indiqué qu’elle est la structure déconcentrée de la commission créée par ordonnance n°2001 du 13 mai 2011 du chef de l’Etat. La commission locale Cdvr, au dire de M. Banny, doit entre autres missions, entendre les victimes et les aider à obtenir réparation. A cet effet, il a invité la population à être vigilante dans l’identification des victimes. « Faites attention à ceux qui prennent de l’argent pour mettre vos noms sur la liste des victimes. Seules les listes élaborées par la Cdvr seront prises en compte. Et ce, après une enquête minutieuse », a prévenu le président de ladite commission. S’adressant aux commissaires nouvellement installés, le président de la Cdvr leur a demandé de faire en sorte que les listes de victimes ne soient pas décrédibilisées par des individus de peu de moralité. Aussi, leur a-t-il conseillé de privilégier le dialogue dans l’exercice de leur mission. « Le moyen par lequel nous pourrons participer à la réconciliation, c’est de nous parler. Seul le dialogue peut nous permettre de comprendre nos différences et d’en faire une richesse au profit de toutes les communautés. Donnez donc la parole aux populations, aux victimes. Soyez à l’écoute de vos frères. C’est l’une des missions essentielles de la Cdvr », a-t-il exhorté. Même discours tenu par El Hadj Boikary Fofana, vice-président de la Cdvr et coordonnateur de la structure pour les régions Ouest et Nord de la Côte d’Ivoire. Pour lui, la nation ivoirienne est riche de sa diversité. C’est pourquoi dit-il, « si cette diversité est gérée négativement, nous irons sans détour vers le mépris et la haine qui sont nuisibles pour la nation ». Pour le guide religieux, les Ivoiriens doivent comprendre qu’ils sont avant tout des créatures de Dieu. « Cessons donc de nous juger par rapport à ce que nous sommes, mais par rapport à ce que nous faisons », a-t-il conseillé. Les onze membres de la commission nouvellement investis sont issus des cinq départements de la région du Tonpki. Cette commission a, à sa tête, l’évêque du diocèse de Man, Mgr Gaspard Béby Gnéba, secondé par l’imam Abou Koné, président départemental du Conseil supérieur des imams (Cosim). Ce dernier a, au nom de ses pairs, traduit son engagement à respecter la charte de la Cdvr dans l’exercice de la mission qui lui est assignée.
Kindo Ousseny à Man
Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny a procédé mercredi dernier, à l’installation de la commission locale Cdvr du Tonpki. Définissant la mission de celle-ci, l’ancien Premier ministre a indiqué qu’elle est la structure déconcentrée de la commission créée par ordonnance n°2001 du 13 mai 2011 du chef de l’Etat. La commission locale Cdvr, au dire de M. Banny, doit entre autres missions, entendre les victimes et les aider à obtenir réparation. A cet effet, il a invité la population à être vigilante dans l’identification des victimes. « Faites attention à ceux qui prennent de l’argent pour mettre vos noms sur la liste des victimes. Seules les listes élaborées par la Cdvr seront prises en compte. Et ce, après une enquête minutieuse », a prévenu le président de ladite commission. S’adressant aux commissaires nouvellement installés, le président de la Cdvr leur a demandé de faire en sorte que les listes de victimes ne soient pas décrédibilisées par des individus de peu de moralité. Aussi, leur a-t-il conseillé de privilégier le dialogue dans l’exercice de leur mission. « Le moyen par lequel nous pourrons participer à la réconciliation, c’est de nous parler. Seul le dialogue peut nous permettre de comprendre nos différences et d’en faire une richesse au profit de toutes les communautés. Donnez donc la parole aux populations, aux victimes. Soyez à l’écoute de vos frères. C’est l’une des missions essentielles de la Cdvr », a-t-il exhorté. Même discours tenu par El Hadj Boikary Fofana, vice-président de la Cdvr et coordonnateur de la structure pour les régions Ouest et Nord de la Côte d’Ivoire. Pour lui, la nation ivoirienne est riche de sa diversité. C’est pourquoi dit-il, « si cette diversité est gérée négativement, nous irons sans détour vers le mépris et la haine qui sont nuisibles pour la nation ». Pour le guide religieux, les Ivoiriens doivent comprendre qu’ils sont avant tout des créatures de Dieu. « Cessons donc de nous juger par rapport à ce que nous sommes, mais par rapport à ce que nous faisons », a-t-il conseillé. Les onze membres de la commission nouvellement investis sont issus des cinq départements de la région du Tonpki. Cette commission a, à sa tête, l’évêque du diocèse de Man, Mgr Gaspard Béby Gnéba, secondé par l’imam Abou Koné, président départemental du Conseil supérieur des imams (Cosim). Ce dernier a, au nom de ses pairs, traduit son engagement à respecter la charte de la Cdvr dans l’exercice de la mission qui lui est assignée.
Kindo Ousseny à Man