Bouaflé – De nombreux dons comprenant des habits, des seaux, des produits de toilettes, des pâtes alimentaires, de l’huile ainsi qu’une somme de dix mille francs CFA ont été offerts dimanche aux malades de la lèpre, lors de la célébration de la 60ème journée mondiale des lépreux.
Le directeur départemental de la santé et de la lutte contre le Sida, Djè Koffi Hyacinthe, a déploré le dépistage tardif de certains malades qui entraine un taux de mutilation de plus de 15% rendant difficile une éventuelle éradication de la lèpre.
Selon Djè Hyacinthe, à cause de la stigmatisation liée à la maladie les personnes atteintes de la lèpre sont rejetées par la société et particulièrement par leur famille, ce qui rend difficile leur réinsertion sociale.
C’est pourquoi, il a exhorté les malades atteints de la lèpre à se rendre dans un centre de santé spécialisé pour une prise en charge.
"Pour éviter toute stigmatisation, nous invitons toute personne ayant une tache claire, qui est insensible sur la peau de consulter rapidement le centre de santé le plus proche ou le service lèpre du district sanitaire car nous disposons d’un traitement efficace à 100% qui les guérira sans séquelles s’ils sont dépistés très tôt", a-t-il fait savoir.
Donnant les preuves de l’efficacité du traitement, M. Djè a indiqué qu’à Bouaflé, sur 124 cas traités en 2000, il ne reste plus que 22 cas en 2012, soit un taux d’incidence de 2,88 pour 10 000 habitants en 2000, à 0,61 pour 10 000 habitants, avec un taux de prévalence de 0,14 pour 10 000 habitants en fin 2012.
Initialement célébrée chaque dernier dimanche du mois de janvier, la 60e journée mondiale des lépreux a été organisée cette année en mars, du fait de son caractère international.
Le directeur départemental de la santé et de la lutte contre le Sida, Djè Koffi Hyacinthe, a déploré le dépistage tardif de certains malades qui entraine un taux de mutilation de plus de 15% rendant difficile une éventuelle éradication de la lèpre.
Selon Djè Hyacinthe, à cause de la stigmatisation liée à la maladie les personnes atteintes de la lèpre sont rejetées par la société et particulièrement par leur famille, ce qui rend difficile leur réinsertion sociale.
C’est pourquoi, il a exhorté les malades atteints de la lèpre à se rendre dans un centre de santé spécialisé pour une prise en charge.
"Pour éviter toute stigmatisation, nous invitons toute personne ayant une tache claire, qui est insensible sur la peau de consulter rapidement le centre de santé le plus proche ou le service lèpre du district sanitaire car nous disposons d’un traitement efficace à 100% qui les guérira sans séquelles s’ils sont dépistés très tôt", a-t-il fait savoir.
Donnant les preuves de l’efficacité du traitement, M. Djè a indiqué qu’à Bouaflé, sur 124 cas traités en 2000, il ne reste plus que 22 cas en 2012, soit un taux d’incidence de 2,88 pour 10 000 habitants en 2000, à 0,61 pour 10 000 habitants, avec un taux de prévalence de 0,14 pour 10 000 habitants en fin 2012.
Initialement célébrée chaque dernier dimanche du mois de janvier, la 60e journée mondiale des lépreux a été organisée cette année en mars, du fait de son caractère international.