Au terme d’une audience à la présidence, hier, la conseillère Afrique de l’Elysée, Hélène Le Gal, s’est prononcé sur la plainte ouverte à Paris contre le président de l’Assemblée nationale Soro Guillaume.
La conseillère Afrique de l’Elysée, Hélène Le Gal, a été reçue hier en audience par le président, Alassane Ouattara. Le patron du palais présidentiel et l’émissaire de François Hollande ont eu plus d’un quart d’heure d’échanges. A sa sortie, Hélène Le Gal s’est prononcée sur la plainte portée à Paris contre le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume, et bien d’autres personnes impliquées directement ou indirectement dans la crise postélectorale. « L’Elysée ne prendra pas de position. Nous croyons à l’indépendance de la justice que ce soit la justice ivoirienne, le cas des prisonniers ici en Côte d’Ivoire, ou la justice internationale à travers la Cour pénale internationale (Cpi). Nous ne ferons pas d’intervention, nous laissons les choses se faire », a répondu l’hôte du palais à une question sur la position de l’Elysée. Elle a ajouté que l’Elysée, par contre, accorde une confiance au travail des juges dans leurs investigations, aussi bien à Abidjan qu’à La Haye, afin de situer les responsabilités. Hélène Le Gal a auparavant souligné que les échanges entre lui et le président ont tourné autour de la situation au Mali. Elle a rappelé que les deux présidents attachent beaucoup d’intérêt à ce qui se passe au Mali. D’où sa présence à Abidjan pour faire un point de l’évolution et passer en revenus les questions du moment.
Kuyo Anderson
La conseillère Afrique de l’Elysée, Hélène Le Gal, a été reçue hier en audience par le président, Alassane Ouattara. Le patron du palais présidentiel et l’émissaire de François Hollande ont eu plus d’un quart d’heure d’échanges. A sa sortie, Hélène Le Gal s’est prononcée sur la plainte portée à Paris contre le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume, et bien d’autres personnes impliquées directement ou indirectement dans la crise postélectorale. « L’Elysée ne prendra pas de position. Nous croyons à l’indépendance de la justice que ce soit la justice ivoirienne, le cas des prisonniers ici en Côte d’Ivoire, ou la justice internationale à travers la Cour pénale internationale (Cpi). Nous ne ferons pas d’intervention, nous laissons les choses se faire », a répondu l’hôte du palais à une question sur la position de l’Elysée. Elle a ajouté que l’Elysée, par contre, accorde une confiance au travail des juges dans leurs investigations, aussi bien à Abidjan qu’à La Haye, afin de situer les responsabilités. Hélène Le Gal a auparavant souligné que les échanges entre lui et le président ont tourné autour de la situation au Mali. Elle a rappelé que les deux présidents attachent beaucoup d’intérêt à ce qui se passe au Mali. D’où sa présence à Abidjan pour faire un point de l’évolution et passer en revenus les questions du moment.
Kuyo Anderson