En dépit de l’expiration du délai de dépôt des candidatures, la Commission électorale indépendante a continué à recevoir hier, des dossiers. Le portail principal d’accès à la cour n’était pas fermé. Des gens allaient et venaient. C’est le constat que nous avons pu faire lors de notre passage dans les locaux.
Plusieurs postulants, pour la plupart des indépendants, se trouvaient devant les guichets spécialement aménagés pour les accueillir. Et comme si ce retard ne suffisait pas, certains colistiers peinaient encore à réunir leurs papiers pour diverses raisons. Ceux qui ont voulu ruser avec les agents de la CEI en ont eu pour leurs comptes. Leurs dossiers ont été purement et simplement rejetés. Qu’un moindre détail manque et voici que le postulant est prié de le corriger avant tout dépôt. Un candidat, tête de liste fulminait toute sa colère à l’égard d’un colistier qui, depuis la veille, se faisait encore attendre pour compléter ses papiers. Le système est tel que tous les membres d’une liste donnée doivent avoir leur dossier au complet pour qu’il soit jugé recevable par les agents.
Le Pdci parmi les retardataires ?
Parmi les retardataires, il n’y avait pas que des indépendants. Hier encore, le responsable des élections au Pdci-Rda était à la résidence Angoua Koffi pour, dit-il, régler quelques détails concernant des candidats de son parti. Il était, selon lui, trop tôt pour faire le point des candidatures, mais l’on sait depuis le communiqué de la direction du Pdci, que la compétition entre candidats du Rhdp était ouverte dans les localités où le consensus n’a pu se faire.
Le Rdr n’a pas pu convaincre ses indépendants
Dans le lot des indépendants qui prennent d’assaut la CEI depuis le 20 février 2013, on compte plusieurs du Rdr. Pourtant le parti avait exercé de fortes pressions sur ses militants pour ne pas qu’il en soit ainsi. L’expression des ambitions personnelles a finalement pris le dessus et les candidatures indépendantes se sont multipliées. Dans le dernier point fait par la CEI à mi-chemin, les indépendants étaient les plus nombreux. On n’a pas encore les dernières statistiques, mais il ne faut pas exclure leur prédominance dans le nord du pays. Le candidat indépendant, militant avéré du Rdr et qui brigue le Conseil régional de Mankono a confirmé le dépôt de sa candidature le mercredi 6 mars 2013. Il a confié que personne ne l’a approché pour le dissuader et il se prépare désormais pour la campagne avant d’affronter le président du Conseil général sortant, Me Fofana Youssouf. A Dabou, le député Rdr, Sess Soukou Mohamed, plus connu sous le pseudonyme de Bensouk en a fait autant. Il défendra les couleurs d’une liste indépendante, frustré qu’il dit de n’être pas le candidat du Rdr dans ladite localité.
Le Fpi va sévir contre ses militants récalcitrants
Au Fpi, une position commune a été dégagée depuis le dernier comité central où le parti a vivement recommandé à ses cadres de se tenir loin des opérations électorales. Des sanctions disciplinaires ont même été annoncées pour les contrevenants. Nonobstant cet état de choses, des sympathisants du parti de Miaka Ouretto se retrouvent sur des listes généralement indépendantes. Nous en avons rencontré au siège national de la CEI. Au Fpi, on analyse cela comme un épiphénomène. Mieux, le secrétaire national aux élections, Tapé Kipré, a non seulement relevé que son parti s’en tenait à son communiqué, mais que la direction a demandé à ses responsables locaux (les fédéraux) de faire un point succinct de ces militants qui transgressent la décision du parti. Pour lui, les discussions avec le gouvernement se poursuivent et les conditions de la participation du Fpi ne sont pas encore remplies.
Plusieurs postulants, pour la plupart des indépendants, se trouvaient devant les guichets spécialement aménagés pour les accueillir. Et comme si ce retard ne suffisait pas, certains colistiers peinaient encore à réunir leurs papiers pour diverses raisons. Ceux qui ont voulu ruser avec les agents de la CEI en ont eu pour leurs comptes. Leurs dossiers ont été purement et simplement rejetés. Qu’un moindre détail manque et voici que le postulant est prié de le corriger avant tout dépôt. Un candidat, tête de liste fulminait toute sa colère à l’égard d’un colistier qui, depuis la veille, se faisait encore attendre pour compléter ses papiers. Le système est tel que tous les membres d’une liste donnée doivent avoir leur dossier au complet pour qu’il soit jugé recevable par les agents.
Le Pdci parmi les retardataires ?
Parmi les retardataires, il n’y avait pas que des indépendants. Hier encore, le responsable des élections au Pdci-Rda était à la résidence Angoua Koffi pour, dit-il, régler quelques détails concernant des candidats de son parti. Il était, selon lui, trop tôt pour faire le point des candidatures, mais l’on sait depuis le communiqué de la direction du Pdci, que la compétition entre candidats du Rhdp était ouverte dans les localités où le consensus n’a pu se faire.
Le Rdr n’a pas pu convaincre ses indépendants
Dans le lot des indépendants qui prennent d’assaut la CEI depuis le 20 février 2013, on compte plusieurs du Rdr. Pourtant le parti avait exercé de fortes pressions sur ses militants pour ne pas qu’il en soit ainsi. L’expression des ambitions personnelles a finalement pris le dessus et les candidatures indépendantes se sont multipliées. Dans le dernier point fait par la CEI à mi-chemin, les indépendants étaient les plus nombreux. On n’a pas encore les dernières statistiques, mais il ne faut pas exclure leur prédominance dans le nord du pays. Le candidat indépendant, militant avéré du Rdr et qui brigue le Conseil régional de Mankono a confirmé le dépôt de sa candidature le mercredi 6 mars 2013. Il a confié que personne ne l’a approché pour le dissuader et il se prépare désormais pour la campagne avant d’affronter le président du Conseil général sortant, Me Fofana Youssouf. A Dabou, le député Rdr, Sess Soukou Mohamed, plus connu sous le pseudonyme de Bensouk en a fait autant. Il défendra les couleurs d’une liste indépendante, frustré qu’il dit de n’être pas le candidat du Rdr dans ladite localité.
Le Fpi va sévir contre ses militants récalcitrants
Au Fpi, une position commune a été dégagée depuis le dernier comité central où le parti a vivement recommandé à ses cadres de se tenir loin des opérations électorales. Des sanctions disciplinaires ont même été annoncées pour les contrevenants. Nonobstant cet état de choses, des sympathisants du parti de Miaka Ouretto se retrouvent sur des listes généralement indépendantes. Nous en avons rencontré au siège national de la CEI. Au Fpi, on analyse cela comme un épiphénomène. Mieux, le secrétaire national aux élections, Tapé Kipré, a non seulement relevé que son parti s’en tenait à son communiqué, mais que la direction a demandé à ses responsables locaux (les fédéraux) de faire un point succinct de ces militants qui transgressent la décision du parti. Pour lui, les discussions avec le gouvernement se poursuivent et les conditions de la participation du Fpi ne sont pas encore remplies.