Issa Hayatou a été réélu pour un septième mandat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), ce 10 mars 2013 à Marrakech, lors de la 35e Assemblée générale de la CAF. Le Camerounais était le seul candidat à sa propre succession. Son mandat doit s'achever en 2017. Salué, honoré, notamment par le président de la Fifa Sepp Blatter, Issa Hayatou a souligné les progrès de la CAF durant ses années de présidence. « Que me manque-t-il pour être heureux ? s’est-il interrogé. Qu’une de nos équipes remporte la Coupe du monde. Il ne me reste plus beaucoup de temps. Ce sera en 2014, car en 2018 je ne serai plus président » a-t-il déclaré. Issa Hayatou a aussi critiqué au passage ses détracteurs : « Trop jeune avant (en 1988), trop vieux, trop autoritaire et même dictateur. Et j’oubliais : malade ! C’est trop pour un seul homme. […] A titre personnel, j’accepte les critiques. De toutes les façons, on ne me demande pas mon avis. Même s’il n’est jamais agréable d’être la cible des journalistes ou des prétendus journalistes qui ne connaissent ni la CAF, ni son fonctionnement, ni ses règles». L’opposition, elle, était muette à Marrakech. Le seul rival déclaré, l’Ivoirien Jacques Anouma, n’était pas là. Sa candidature n’avait de toutes les façons pas été validée par la CAF, puis le Tribunal arbitral du sport (TAS). Même la Fédération du Liberia, qui avait saisi le TAS pour dénoncer un changement des statuts de la CAF, a fait un demi-acte de repentance, ce dimanche. Voilà donc Issa Hayatou élu pour un septième mandat de quatre ans, jusqu’en 2017. Le dernier, assure-t-il, dont il détaillera prochainement les grands enjeux.
MAURYTH GBANE
MAURYTH GBANE