Odienné, La persistance des mauvaises pratiques ancestrales discriminatoires et attentatoires aux droits fondamentaux des femmes dans le district du Denguélé (Nord-ouest) a été dénoncée samedi, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme à Odienné.
« Nos sœurs, nos mères, nos filles, nos épouses dans cette région (district du Denguélé couvrant les régions du Folon et du Kabadougou) sont sujettes à pas mal de discriminations… C’est que certaines pratiques très anciennes sont encore très vivaces aujourd’hui. C’est le cas des mutilations génitales féminines, c’est le cas des mariages précoces et quelques fois forcés », a relevé le préfet d’Odienné, Amani Yao Michel.
Le préfet de la région du Kabadougou, préfet du département d’Odienné a également dénoncé la démission des hommes qui abandonnent aux femmes, la quasi-totalité des charges du ménage devant incomber aux chefs de famille.
« Je voudrais, à la faveur de cette cérémonie commémorative, interpeller tous les hommes qui sont mariés et qui sont chefs de famille, chefs de foyer, à assumer leurs responsabilités en tant que chefs… Il faut qu’un effort soit fait par nos parents pour que les choses changent », a recommandé l'administrateur civil.
« La place de la femme n’est pas seulement aux champs ou dans la cuisine. La femme a les mêmes aptitudes que nous les hommes. Pourvu que les conditions soient créées. Accordons aux femmes la place qu’elles méritent. Si on le fait, la société s’en portera que mieux », a ajouté le préfet, soulignant que l’homme et la femme sont complémentaire. Une complémentarité qui doit, a-t-il relevé, se faire dans le respect mutuel.
Avant le préfet, la présidente de la Coordination des organisations féminines du Denguélé (COFED), Mme Barry Fanny Mariam a indiqué que la célébration de la Journée internationale de la Femme a une importance particulière pour les femmes du Denguélé.
« Cette Journée vient valoriser la femme dans toutes ses dimensions après un long moment de discrimination et de marginalisation dues à plusieurs facteurs parmi lesquels le poids de la tradition et de la religion », a déclaré Mme Barry. Elle a affirmé sa fierté du « rôle prépondérant que jouent les femmes dans la société et surtout dans la relance de l’économie du pays qui sort progressivement de la crise qui l’a beaucoup affecté ».
Pour la marraine de Journée internationale de la Femme 2013 du Denguélé, Mme Diané Nassénéba Touré, si des progrès ont été accomplis, s’il ya une relative évolution de la situation depuis 50 ans, chaque célébration est une occasion de comptabiliser les acquis.
« Nous mesurons le progrès mais le combat reste d’actualité », a noté Mme Diané. Elle a profité de l’occasion pour décrier les injustices faites aux femmes d’une part et d’autre part, inviter hommes et femmes du monde entier à rêver avec elle d’un monde où la femme cessera d’être la grande oubliée. « Nous pouvons être des communautés où la contribution de la femme est appréciée à sa juste valeurs », a-t-elle souhaité.
Le directeur régional de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Djirion Benoît a souligné que la Journée internationale de la Femme est une tribune toute indiquée pour reconnaître solennellement aux femmes, le rôle primordial qui est le leur dans notre société. Pour lui, elles constituent un maillon essentiel de l’équilibre social.
"Il ne s’aurait y avoir d’équilibre social sans la paix et la paix passe par la cohésion social", a dit M. Djirion, indiquant que la Côte d'Ivoire est aujourd’hui dans une phase de reconstruction et de réconciliation qui requiert de l’engagement de tous.
Aussi, demande-t-il, qu’au-delà de leurs actions routinières, les femmes œuvrent aux côtés des hommes à la consolidation des liens séculaires, le contexte national actuel de la célébration de la Journée internationale de la Femme exigeant l’implication de tous aux côté du gouvernement pour asseoir une réconciliation vrai afin d’aboutir à une paix durable.
gem/cmas
« Nos sœurs, nos mères, nos filles, nos épouses dans cette région (district du Denguélé couvrant les régions du Folon et du Kabadougou) sont sujettes à pas mal de discriminations… C’est que certaines pratiques très anciennes sont encore très vivaces aujourd’hui. C’est le cas des mutilations génitales féminines, c’est le cas des mariages précoces et quelques fois forcés », a relevé le préfet d’Odienné, Amani Yao Michel.
Le préfet de la région du Kabadougou, préfet du département d’Odienné a également dénoncé la démission des hommes qui abandonnent aux femmes, la quasi-totalité des charges du ménage devant incomber aux chefs de famille.
« Je voudrais, à la faveur de cette cérémonie commémorative, interpeller tous les hommes qui sont mariés et qui sont chefs de famille, chefs de foyer, à assumer leurs responsabilités en tant que chefs… Il faut qu’un effort soit fait par nos parents pour que les choses changent », a recommandé l'administrateur civil.
« La place de la femme n’est pas seulement aux champs ou dans la cuisine. La femme a les mêmes aptitudes que nous les hommes. Pourvu que les conditions soient créées. Accordons aux femmes la place qu’elles méritent. Si on le fait, la société s’en portera que mieux », a ajouté le préfet, soulignant que l’homme et la femme sont complémentaire. Une complémentarité qui doit, a-t-il relevé, se faire dans le respect mutuel.
Avant le préfet, la présidente de la Coordination des organisations féminines du Denguélé (COFED), Mme Barry Fanny Mariam a indiqué que la célébration de la Journée internationale de la Femme a une importance particulière pour les femmes du Denguélé.
« Cette Journée vient valoriser la femme dans toutes ses dimensions après un long moment de discrimination et de marginalisation dues à plusieurs facteurs parmi lesquels le poids de la tradition et de la religion », a déclaré Mme Barry. Elle a affirmé sa fierté du « rôle prépondérant que jouent les femmes dans la société et surtout dans la relance de l’économie du pays qui sort progressivement de la crise qui l’a beaucoup affecté ».
Pour la marraine de Journée internationale de la Femme 2013 du Denguélé, Mme Diané Nassénéba Touré, si des progrès ont été accomplis, s’il ya une relative évolution de la situation depuis 50 ans, chaque célébration est une occasion de comptabiliser les acquis.
« Nous mesurons le progrès mais le combat reste d’actualité », a noté Mme Diané. Elle a profité de l’occasion pour décrier les injustices faites aux femmes d’une part et d’autre part, inviter hommes et femmes du monde entier à rêver avec elle d’un monde où la femme cessera d’être la grande oubliée. « Nous pouvons être des communautés où la contribution de la femme est appréciée à sa juste valeurs », a-t-elle souhaité.
Le directeur régional de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Djirion Benoît a souligné que la Journée internationale de la Femme est une tribune toute indiquée pour reconnaître solennellement aux femmes, le rôle primordial qui est le leur dans notre société. Pour lui, elles constituent un maillon essentiel de l’équilibre social.
"Il ne s’aurait y avoir d’équilibre social sans la paix et la paix passe par la cohésion social", a dit M. Djirion, indiquant que la Côte d'Ivoire est aujourd’hui dans une phase de reconstruction et de réconciliation qui requiert de l’engagement de tous.
Aussi, demande-t-il, qu’au-delà de leurs actions routinières, les femmes œuvrent aux côtés des hommes à la consolidation des liens séculaires, le contexte national actuel de la célébration de la Journée internationale de la Femme exigeant l’implication de tous aux côté du gouvernement pour asseoir une réconciliation vrai afin d’aboutir à une paix durable.
gem/cmas