«Faisons sienne la multiplication des efforts pour l’amélioration des conditions de vie des franges les plus fragiles de notre population.» un cri de cœur d’el Hadj Kouablan Abou au nom des cadres et de la chefferie traditionnelle du village de Lomo qui interpelle à plus d’un titre tous les acteurs qui œuvres pour la promotion du genre et du bien-être de la femme à travers le temps et l’espace en ce jour mémorable de la célébration de la femme. Un souhait dont s’est fait sien une Ong qui œuvre pour la promotion des valeurs traditionnelles et à l’atteinte des objectifs du millénaire de développement. et cela sans forfaitures car, «l’Ong Food pense que si le district du Zanzan peut sortir de la pauvreté grandissante, il nous faut d’une part faire la promotion du genre et d’autre part développer des activités communautaires dans la transparence et l’entente», a dit le vendredi 8 mars 2013 dans le village de Lomo dans la sous-préfecture de Tanda, Toh Som le président de cette Ong, le Forum optimal développement (Food) lors de l’atelier de formation qu’il a initié pour les femmes et les filles de la région du Gontougo dans le cadre du projet d’appui –formation en faveur de la femme, de la fille et du jeune enfant. Car, au moment où l’on célèbre la vingtième journée internationale de la femme, l’Ong Food a trouvé nécessaire de former les femmes et les filles de la région du Gontougo à travers un atelier de formation sur la contribution des femmes à la paix et au développement local et de se mobiliser autour des centres d’éducation et de formations communautaires (Cefop) pour les adultes et la petite enfance loin des activités festives de ce jour qui marque leur journée. C’était en présence de Touré Yénatoban Pascal, représentant Comoé Esson, sous-préfet de Tanda qui présidait cet atelier, El Hadj Kouablan Abou, représentant de la mutuelle des cadres de Lomo, Kouakou Adayé Benjamin, représentant du chef du village, les notabilités et les bénéficiaires de ce présent atelier. «cet atelier d’appui- formation permettra à ces braves femmes venues de Lomo, Guindé, Affoua Vam, Bidio Lolohui, Karako, Bokoré, Pougouvagne et de la commune de Bondoukou, d’acquérir des compétences de vie courante en vue de leur autonomie financière et de leur contribution à la cohésion sociale, au bien- être communautaire et au développement local», a dit Toh Som. Et cela après avoir réitéré aux femmes d’éviter les erreurs du passé et de travailler la main dans la main au regard de son analyse situationnelle. Joignant l’acte à la parole, les femmes et les jeunes filles réunies ont été formé sur les thématiques de la cohésion sociale et au développement local, les nouvelles techniques culturales du maïs, du manioc et du maraicher ainsi que la gestion d’un centre de gestion, de formation et d’éducation communautaire : cas du centre d’alphabétisation, d’éducation de la jeune enfance (Caeje) et du centre d’alphabétisation. A la suite desquels des semences de maïs ainsi que du matériel agricole composé de Dabas et de machettes ont été remises aux différents groupements au nombre de 25 dans la région du Gontougo et 25 autres dans la région du Bounkany qui recevront très bientôt leur part. Lequel projet prend en compte 5000 femmes et 2000 jeunes enfants à travers le district du Zanzan. Une activité qui n’est pas passée inaperçu par Touré Yénaton Pascal qui, au nom du sous -préfet de Tanda, a prodigué de sages conseils à tous pour l’épanouissement de la femme, la fille et les jeunes enfants.
Pascal Assibondry
Pascal Assibondry